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Eviter les effets de la crise de 1986 (II)
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 12 - 2014

Gouverner c'est prévoir. Souvenons-nous des discours triomphants d'un ex-Premier ministre qui clamait haut et fort que la crise de 1986 ne touchait pas l'Algérie, discours repris par certains responsables au lendemain de la crise de 2008
2.3.-Pour une cohérence globale, je propose un grand ministère de l'économie nationale et un grand ministère de l'éducation nationale intégrant la formation socioprofessionnelle avec plusieurs secrétariats d'Etat techniques, pour plus de cohérence et éviter ces ministères qui se télescopent dans les décisions, pilier pour réaliser la transition hors hydrocarbures dans le cadre des valeurs internationales. Eviter l'utopie, vision statique du passé, que c'est le système socio-éducatif qui doit s'adapter au secteur économique, certes existent des relations dialectiques. A l'avenir, c'est le système économique qui devra s'adapter au nouveau système socio-éducatif devant investir surtout dans le primaire et les collèges pour avoir un enseignant de base de qualité et le supérieur dans les filières dynamiques de demain (l'économie de la connaissance) car en ce XXIe siècle, l'on devra devant changer plusieurs fois d'emplois dans notre vie . 2.4.-Revoir le fonctionnement de notre diplomatie en mettant l'accent sur la dynamisation de la diplomatie économique au point mort sans laquelle la diplomatie politique a un impact limité. Utiliser avec précaution les réserves de change qui sont le support de la valeur du dinar (corrélée à 70% aux hydrocarbures) et l'attrait de l'investissement et d'ailleurs de toute la politique étrangère, Pour le Fonds de régulation des recettes qui a été mis en place d'ailleurs pour pouvoir corriger les variations inattendues qui peuvent provenir soit d'une diminution des prix, soit d'une diminution des quantités. Je préconise pour plus de transparence dans la gestion, qu'il soit supprimé, les lois de finances devant être calculées au prix moyen du marché, quitte à verser l'excédent dans un compte pour les générations futures. 2.5.-Geler les projets non prioritaires qui n'ont pas d'impacts économiques et sociaux à l'instar des tramways dans les régions à faibles populations, l'autoroute des Hauts-Plateaux devant éviter les surcoûts de l'autoroute Est-Ouest prévue à 7 milliards de dollars et qui coûtera plus de 13 milliards de dollars non encore terminée, alors qu'elle est plus facile à réaliser que celle des Hauts-Plateaux ; axer sur le développement de l'entreprise, des segments au sein de filières internationalisées devant éviter le changement perpétuel de cadres juridiques qui ont un coût colossal, décourage tout investisseur potentiel, une organisation étant inefficace par définition sans vision d'ensemble et se poser cette question stratégique qui relève de la sécurité nationale : quelle est la place de l'Algérie horizon 2020/2030 au sein de la mondialisation et notamment au sein du Grand Maghreb et de l'Afrique. 2.6.- Eviter le chauvinisme, voyant l'ennemi extérieur partout alors que les réformes structurelles supposent une nette volonté politique interne de changement et analyser objectivement l'impact l'Accord d'association avec l'Europe représentant plus de 60% de nos échanges, avalisé par le gouvernement le 1er septembre 2005 dont le dégrèvement tarifaire sera zéro en 2020 et sur l'éventuelle adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC représentant 85% de la population mondiale et 97% des échanges mondiaux). 2.7.-La majorité des importations proviennent de la dépense publique via directement les administrations et entreprises publiques ou via des commandes aux opérateurs privés. Le constat alarmant, occasionnant des sorties de devises importantes est le nombre impressionnant d'équipements ou d'engins importés en panne (voir par exemple les hôpitaux) au niveau des administrations et entreprises. Il y a urgence de revoir ce mode de gestion en prévoyant des services de maintenance publics et privés qui peuvent, pour des raisons de rentabilité, être polyvalents intervenant dans plusieurs secteurs. 2.8.-Eviter que Sonatrach concentre ses investissements en s'autofinançant au détriment des autres secteurs de l'économie nationale accentuant la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Toute décision stratégique concernant l'énergie ne peut relever de Sonatrach ou seulement du ministère de l'Energie mais selon la loi en vigueur du Conseil national de l'énergie présidé par le président de la République. Comment Sonatrach peut-elle annoncer un investissement de 100 milliards de dollars sans avoir eu l'aval même du conseil des ministres ? Comme proposé dans l'audit réalisé sous ma direction pour le compte du gouvernement assisté des cadres de Sonatrach et du bureau d'Etudes américain Ernest Young, dossier que j'avais défendu personnellement en 2008 à l'Assemblée nationale -APN-, généraliser le GNV et le GPLc afin de réduire la facture d'importation des carburants. 2.9. -Ne pouvant continuer à subventionner sans ciblage (subventions et transferts sociaux représentant 60 milliards de dollars soit 27/28% du PIB) source d'injustice sociale, en attendant que le gouvernement mette en place un système d'information fiable, qui devient une urgence de l'heure, pilotant actuellement à vue, j'ai confié à un expert de haut niveau un travail où il proposera au gouvernement des actions concrètes pour réduire les subventions d'électricité et carburant qui constitue une grande part des subventions, mais qui ne touchera pas aux catégories défavorisées et aux secteurs à valeur ajoutée que l'on veut impulser par des prix dégressifs en fonction de la consommation. Les subventions et transferts sociaux qui doivent être transitoires devront être budgétarisées au niveau du Parlement. Eviter de continuer à créer des emplois dans les secteurs administratifs, qui ne peut que conduire à la bureaucratisation de la société et ne plus imposer aux entreprises publiques des sureffectifs inutiles qui nuisent à leur gestion autant que les prix administrés, appartenant à l'Etat à travers le filet social de supporter les subventions. 2.10.-L'économie d'énergie (efficacité énergétique) qui constitue le plus gros gisements permettant d'économiser 20% notamment pour le BTPH et le transport (étude réalisée sous ma direction pour généraliser le GNW et le GPLc en 2008 présentée devant l'APN) que le ministère de l'Energie vient de découvrir (10 volumes MEM/Ernest Youg). On ne peut continuer à construire des millions de logements avec les anciennes méthodes de construction source de gaspillage du ciment et de l'électricité, le ministère de l'Habitat devant revoir sa politique. Ainsi , un débat national sur le modèle de consommation énergétique par l'optimalisation de l'efficacité énergétique permettant le prolongement des gisements conventionnels en encourageant l'énergie solaire, la construction de centrales électriques hybrides ( gaz-solaire) destinées aux besoins du marché interne. 2.11.-Redynamiser la privatisation comme facteur de développement, démystifier le secteur privé national et international créateur de richesses assimilable pour les rentiers à prédateurs, le but étant de densifier le tissu productif y compris les services marchands qui sont créateurs de valeur et tisser avec tous les partenaires étrangers des co-partenariats gagnants/ gagnants misant essentiellement sur une balance positive pour l'Algérie tant en devises que réalisant surtout le transfert technologique et managérial. Impulser l'agriculture aux moyens techniques modernes ( économie d'eau, l'Algérie étant un pays semi-aride) en développant les unités de stockage comme facteur de régulation, corrélées avec la production saisonnière agricole afin d 'éviter la spéculation sur les prix. Développer le tourisme notamment populaire et pour les étrangers, avoir une vison réaliste tenant compte des tensions géostratégiques au niveau du Sud 2.12.-Bien gérer nos ressources financières afin de rationaliser les dépenses, de lutter contre les surcoûts, et de ne programmer que les projets qui auront un impact durable sur la croissance future. L'étude de la Banque mondiale remise aux autorités algériennes en 2009 a montré clairement des surcoûts de projets pour non pilotage et non maturation allant jusqu'à 30% du coût initial loin des normes internationales. L'Etat peut continuer en fonction de ses moyens financiers à investir dans les logements et les infrastructures utiles,( une note du ministère de l'Intérieur devrait interdire ces chantiers où tous les APC font et refont des trottoirs chaque année ) mais devant également utiliser la technique du BOT, bon nombre de projets devant être réalisés par le marché (commercialité, relations banques/entreprises). 2.13.-Revoir la gestion des ports car il est scandaleux de voir des dizaines de bateaux en rade au niveau des ports d'Alger, d'Oran, d'Annaba où l'Algérie paye annuellement des surestaries se chiffrant en millions de dollars où de par le monde, le docker n'est pas un fonctionnaire. Cela ne date pas d'aujourd'hui mais depuis plus 30 ans, puisque ayant eu à gérer ce dossier lorsque j'étais magistrat et directeur général des études économiques à la Cour des comptes au moment du programme anti-pénurie vers les années 1980. 2.14.-Urgence de la réforme du système financier afin qu'il soit un véritable partenaire économique aux entreprises, imaginer d'autres modes de financement comme le leasing, le crédit bail, lever la contrainte du foncier avec toutes ses utilités et les contraintes à la mise en œuvre d'affaires par une lutte sans merci contre la bureaucratie, et la corruption, étant entendu qu'il ne faille pas confondre acte de gestion avec ce mal dans la mesure où la majorité des cadres algériens sont honnêtes. 2.15.-Tout en se confirmant aux règles internationales, le marquage fiscal peut être utilisé temporairement au moyen d' un étiquetage indélébile et soumis à impôt indirect par le biais d'une «taxe intérieure de consommation» mais ne devant concernés que les produits tels que le tabac, les boissons , les produits nocifs à la santé et ceux de la contrebande. -Pour les importateurs une taxe par valise quitte par la suite à faire une taxe progressive suivant le contenu et pour toutes les résidences
construites un impôt forfaitaire pour 100 à 200 mètres carrés habitables et un impôt résidentiel pour celles de 200 mètres carrées habitables, ces impôts étant variables selon les quartiers. (A suivre)


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