Hamid Grine ministre de la Communication était avant-hier hôte de Bouira à l'occasion de la célébration de Yennayer, nouvel an berbère 2965, où il donnera le coup d'envoi officiel de la journée d'étude sur l'histoire de Yennayer et sa place dans la société d'aujourd'hui au niveau de la maison de la culture Ali-Zaamoum. Au niveau du siège de la radio locale de Bouira, le ministre, accompagné par les responsables de la Télévision et Radio nationale, le DG de l'Onda et le wali de Bouira, a visité les locaux de la radio Bouira où il s'est enquis des conditions de travail du personnel, le taux de couverture de la radio au niveau local, ainsi que celui des autres chaînes notamment la chaîne II et la TNT, dont le taux de couverture est de 70%, soit en dessous de la moyenne nationale 80%. Avec l'installation prochaine de système TDA dont les travaux ne devront pas dépasser les six mois, le taux de couverture atteindra la moyenne nationale. Hamid Grine procédera en outre au lancement direct à partir du siège de la chaîne II via Skype, de la Radio web spéciale chanson et musique amazighes avec ses différentes variantes. Lors d'un point de presse, le ministre estime que la commission provisoire a déjà distribué 1 700 cartes, le nombre devra atteindre les 2 500 d'ici les mois de mai ou juin prochains. Une fois le chiffre atteint, il peut y avoir, dira Grine, l'élection du bureau du Conseil national de l'éthique et de déontologie, la commission permanente de la carte de presse, etc.. Le journaliste professionnel doit être bien formé, dira Grine, qui encouragera la corporation à suivre les cycles de formation mis en exergue par son département qui, poursuit-il, reprendront en février à raison d'une formation chaque mois. Il dira que les précédentes formations étaient assurées par d'imminents journalistes de manière bénévole. Il reviendra sur le volte face du journaliste américain Bob Woodward qui devait assurer une formation puis annulée par ses soins, suite aux exigences de son agent de payer une somme faramineuse. Concernant les conditions de travail de certains journalistes, des éternels smicards et pigistes sans aucun avantage social ou pécuniaire, Grine estime que tout devra être plus clair après l'adoption de la loi sur la publicité. Il faut coûte que coûte atteindre notre objectif, recommandé par le président de la République qu'est la professionnalisation du secteur de la presse. Le journalisme, un des vieux métiers du monde est le plus ingrat, poursuit-il, le journaliste a besoin d'être bien dans sa tête tout en ayant ses droits, notamment une bonne rémunération. Le ministre invitera, pour conclure son intervention, la corporation à mieux s'organiser.