Quelque 1700 cartes de journalistes professionnels ont été établies à ce jour, a annoncé dimanche le ministre de la communication, M. Hamid Grine, à Bouira, où il a donné le coup d'envoi des festivités officielles célébrant le nouvel an amazigh (Yennayer 2965). "Jusqu'à présent, il y a 1700 cartes de journalistes professionnels établies", a fait savoir M. Grine, lors d'une émission directe sur les ondes de la radio locale de Bouira, en souhaitant que ce nombre puisse atteindre les 2500 d'ici au mois de mai ou juin prochains. L'établissement de cette carte professionnelle "se fait sur la base d'un contrat de travail du journaliste concerné, et celui-ci doit être permanent", a précisé M. Grine. "Avec l'établissement de cette carte professionnelle, le secteur pourra avoir ensuite un conseil d'éthique et de déontologie, une autorité de régulation et toute autre étape destinée à assainir le secteur", a-t-il déclaré, lors d'un point de presse, avant d'appeler les journalistes et les hommes de ce noble métier à "s'organiser davantage" afin de lutter ensemble contre "l'esclavagisme" dont souffre certains correspondants de presse ou certains journalistes à travers le pays. Toujours dans le cadre du projet de développement du secteur de la presse, M. Grine a rappelé que le processus de formation des journalistes et toujours en cours, et que les sessions et conférences dédiées à ce volet se poursuivront avec la présence de professionnels étrangers. "La prise en charge est assurée pour ces formateurs étrangers mais aucun d'eux n'a été payé", a tenu à préciser le ministre. Par ailleurs, M. Grine a saisi cette occasion pour appeler certains correspondants de presse à respecter l'éthique et la déontologie du métier. Sur un autre sujet relatif à la publicité dans la presse, le ministre a indiqué qu'un projet de loi est en cours de préparation, avant d'être examiné par le gouvernement pour qu'il puisse être prêt d'ici au mois d'avril ou mai 2015.