Le monde a rendu hommage hier, vendredi, au défunt roi Abdallah d'Arabie Saoudite, décédé à l'âge de 90 ans, saluant à l'unanimité l'action de l'homme politique qui a su préserver l'unité de son royaume, et le «défenseur de la paix» dans la région arabo-musulmane. Aussitôt après l'annonce du décès du roi Abdallah Abdelaziz dans les premières heures de vendredi, les dirigeants des pays arabes et musulmans ont notamment salué «le leader» et l'action de l'homme politique «qui a su préserver l'unité de son royaume» et son rôle dans la prise en charge des affaires de l'Islam et des musulmans. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé «en son nom et au nom du peuple algérien et de son gouvernement ses plus sincères condoléances au roi Salmane Ibn Abdelaziz, nouveau souverain du royaume d'Arabie Saoudite, et Serviteur des deux Lieux-Saints de l'islam, ainsi qu'au peuple saoudien frère». Le chef de l'Etat a décrété un deuil de trois jours et désigné vendredi une importante délégation pour représenter l'Algérie aux funérailles du roi Abdallah Ibn Abdelaziz Al Saoud. Elle sera conduite par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Par ailleurs, le roi de Jordanie, Abdallah II, a quitté le Forum de Davos en Suisse pour se rendre à l'enterrement du défunt roi d'Arabie qui aura lieu après la prière du vendredi (prière d'El Asr). Le Liban par la voix de son chef du gouvernement, Tamam Salam, a rendu hommage «à l'ami du Liban et à l'allié de toutes les circonstances». Le prince du Koweit Sabah El Ahmed El Sabah a rendu hommage «au frère, au camarade et surtout à l'ami qui a partagé et géré les défis de la région». Le président d'Egypte, Abdel Fatah al Sissi affirme que «la nation arabe vient de perdre l'un des meilleurs de ses fils». Les dirigeants de Tunisie, du Maroc, des Emirats arabes unis, du Bahrein, du Soudan, de Palestine, ont tous rendu hommage «au souverain disparu» pour «ses qualités, ses hauts faits et son rôle d'avant-garde dans la prise en charge des affaires de l'Islam et des musulmans», en saluant «son attachement à soutenir les causes de droit, de paix et de développement dans la région arabo-musulmane». Pour leur part, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et les dirigeants occidentaux ne sont pas en reste et ont rendu hommage au souverain saoudien. Le secrétaire général a salué «le dirigeant qui a, sous son règne, su développer son pays tout en affrontant les défis régionaux qui ont jalonné les dix ans de son règne». Le président américain Barack Obama a, lui, rendu hommage dans un communiqué à celui qui «a toujours été un dirigeant sincère ayant le courage de ses convictions», décrivant «une véritable amitié chaleureuse» avec le roi. Le Premier ministre canadien Stephen Harper s'est rappelé d'un homme «très passionné au sujet de son pays, du développement et de l'économie mondiale» et a salué «un ardent défenseur de la paix au Moyen-Orient». En Europe, le président français françois Hollande a également salué «la mémoire d'un homme d'Etat dont l'action a profondément marqué l'histoire de son pays et dont la vision d'une paix juste et durable au Moyen-Orient reste plus que jamais d'actualité». Le Premier ministre britannique David Cameron a, pour sa part, indiqué que le souvenir du roi Abdallah serait marqué par «ses longues années au service de son royaume et par son engagement en faveur de la paix et du renforcement de la compréhension entre les religions». A Tokyo, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a vanté le rôle «significatif joué pour longtemps (par le roi) pour la paix et la stabilité de l'Arabie Saoudite, de la communauté islamique et du monde». Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est déclaré «attristé» et a rappelé dans un tweet s'être informé il y a quelques jours de la santé du roi auprès de son successeur au palais royal, Salman Ben Abdel Aziz. Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite, décédé dans les premières heures de vendredi à l'age de 90 ans sera inhumé dans l'après-midi après la prière du vendredi. Le serviteur des Lieux Saints de l'Islam, à la tête du royaume depuis 2005, était hospitalisé à Ryadh depuis le début du mois en cours, pour une pneumonie, a annoncé le palais royal dans un communiqué. Son demi-frère Salmane, âgé de 77 ans, qui avait été désigné prince héritier en juin 2012, lui succède sur le trône. La prière de l'absent accomplie à travers toutes les mosquées du pays Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a annoncé que la prière de l'absent sera observée après la prière du vendredi à la mémoire du roi d'Arabie Saoudite, Abdallah Ibn Abdelaziz Al Saoud, décédé jeudi soir. La prière de l'absent sera observée après la prière du vendredi à travers toutes les mosquées de la République, a indiqué un communiqué du ministère. Le chef de l'Etat a décrété hier, vendredi, un deuil de trois jours à travers le territoire national, et désigné une importante délégation qui sera conduite par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, pour représenter l'Algérie aux funérailles du regretté souverain. Le président Bouteflika a également présenté, en son nom et au nom du peuple algérien et de son gouvernement, ses plus sincères condoléances au roi Salmane Ibn Abdelaziz, nouveau souverain du royaume d'Arabie Saoudite et serviteur des deux Lieux-Saints de l'islam, ainsi qu'au peuple saoudien. Un deuil national de trois jours Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décrété vendredi un deuil de trois jours à travers le territoire national, suite au décès du roi d'Arabie Saoudite, Abdallah Ibn Abdelaziz Al Saoud, indique un communiqué de la présidence de la République. «Ayant appris avec profonde tristesse le décès de sa majesté le roi Abdallah Ibn Abdelaziz d'Arabie Saoudite, son excellence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé en son nom et au nom du peuple algérien et de son gouvernement ses plus sincères condoléances au roi Salmane Ibn Abdelaziz, nouveau souverain du royaume d'Arabie Saoudite et serviteur des deux Lieux-Saints de l'islam, ainsi qu'au peuple saoudien frère», précise le communiqué. «Le chef de l'Etat a également décrété un deuil de trois jours à travers le territoire national et désigné aussi une importante délégation conduite par M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, pour représenter l'Algérie aux funérailles du regretté souverain».