Il est évident que ce qui se passe au Mexique depuis l'arrivée au pouvoir de Felipe Calderón (président non élu mis en place par Washington) serait impossible sans l'aide des autorités américaines : l'ATF fournit les armes, la DEA (Drug Enforcement Administration) laisse passer la drogue du Mexique vers les USA. Et de temps à autre, le cartel mexicain donne un petit coup de main aux Yankees, par exemple en octobre 2011, dans l'affaire du « Complot iranien déjoué » - octobre 2011. Comme dans les séries juives hollywoodiennes dont nous inonde la télévision, les Américains (qui sont en l'occurrence également des Israéliens) viennent de déjouer un complot terroriste fomenté par Téhéran. Ahmadinejad le Méchant voulait en effet assassiner l'ambassadeur saoudien à Washington et avait dans ce but fait appel au cartel mexicain de la drogue. Manque de chance pour les abominables conspirateurs, les tueurs contactés travaillaient en fait pour les services américains. Quelle surprise!... Peu importe que le cartel mexicain soit manipulé par les USA, peu importe qu'aucune personne sensée ne croie cette histoire à dormir debout, le gouvernement Obama va « répliquer », prendre des mesures, saisir l'ONU, préparer la prochaine guerre par procuration (l'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak, la Somalie, le Yémen, la Libye et la Syrie ne suffisent pas).. Décembre 2012 : Le scandaleux arrangement financier avec la banque HSBC prouve que la guerre contre la drogue n'est qu'une farce, souligne Matt Taibbi dans un article publié par le magazine Rolling Stone. Le responsable de « Fast and Furious » au ministère de la Justice, le vice-ministre Lanny Breuer, a signé un « accord » mettant fin à toutes les poursuites contre les dirigeants de la banque HSBC, après que ceux-ci aient avoué avoir blanchi pour près de deux milliards de dollars provenant du trafic de drogue avec le Mexique et la Colombie. Breuer est un des innombrables « conseil-lers » juifs d'Obama. Inutile de préciser que son ministère est implacable envers les petits délinquants. Dans le cas du grand banditisme, la responsabilité de l'Etat et des cercles dirigeants est plus ancienne encore que pour la drogue. Si les petits truands ont toujours su agir de manière plus ou moins indépendante, les organisations criminelles de quelque envergure ne peuvent exister et prospérer sans la complicité du pouvoir politique et de l'oligarchie. Dans certaines circonstances, le gangstérisme peut d'ailleurs déboucher sur le terrorisme. Terrorisme, drogue et grande criminalité ne sont en fait que les trois volets d'un même triptyque. Ils ont besoin de la « liberté d'entreprise » pour se développer. Et sans eux, le système ne survivrait probablement pas. C'est pour cette raison qu'il les utilise chaque fois qu'il se sent menacé ou démasqué. Ce qui distingue cependant la « guerre au terrorisme » de celles mises en scène précédemment « contre la drogue » ou « contre le banditisme », c'est que ces dernières n'ont jamais comporté le risque de se transformer en guerre véritable - totale, mondiale, nucléaire. Et dans le cas de la « guerre antiterroriste », il ne s'agit probablement pas seulement d'un risque mais d'un calcul délibéré de la part des metteurs en scène. (suite et fin)