Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, a présidé ce jeudi à l'lnstitut algérien du pétrole (IAP) de Boumerdès la sortie d'une promotion de 40 masters spécialisés en forage. En présence de l'ambassadeur britannique et d'une représentante de l'université Robert Gordan Aberdeen, partenaire consultant chargé de la formation, ainsi que de Saïd Sahnoun, PDG par intérim de Sonatrach, et du wali de Boumerdès, la cérémonie de remise de diplômes a vu la prononciation de plusieurs allocutions. Youcef Yousfi a souligné que «les nations qui avancent sont celles qui privilégient le savoir». Dans ce sens, il invitera l'IAP à investir dans l'optique de devenir un pôle d'excellence avec un nouveau mode de gouvernance. En marge de la cérémonie, M. Yousfi a réitéré la volonté de son département à multiplier les actions de sensibilisation envers les populations du Sud à propos de l'exploitation du gaz de schiste, non encore à l'ordre du jour selon les recommandations du président de la république. Il chargera également la presse de participer à cet effort. Il a assuré que Sonatrach possède «les compétences nécessaires à même de protéger l'environnement et les ressources vitales comme l'eau». M. Nacer, directeur de l'IAP, a retracé, dans son allocution, un historique de la coopération de son institut avec l'université britannique. L'ambassadeur de Grande-Bretagne a souligné l'excellence des relations de son pays avec l'Algérie et sa disponibilité à continuer à œuvrer dans la poursuite et l'approfondissement de ses relations, notamment par la mise à niveau de nos compétences et la maîtrise des technologies dans le domaine des hydrocarbures et dans d'autres secteurs. Le PDG de Sonatrach a mis en avant la politique de son groupe dans son souci de «capitalisation des compétences» dans le développement des ressources humaines. A ce propos, il a rappelé qu'en 2014, 1 500 ingénieurs ont été formés et que 8 000 le seront en 2015. Les diplômés de l'IAP comprennent quatre promotions de 72 ingénieurs spécialisés en forage dont, pour la première fois, une dizaine de femmes. Ils ont suivi une formation de 18 mois dont six en langue anglaise.
