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Un alibi de marches pour une opposition inaudible
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 02 - 2015

Voilà que la crise du gaz de schiste au Sud semble vouloir faire des petits au Nord, révélant un réflexe de récupération qui frôle l'obsession et qui trahit ses artisans. Opportunisme politique oblige, la tendance à l'amalgame prend le dessus dans les mœurs politiques des partisans de l'opposition et on n'hésite pas à récupérer dans la crise essoufflée du gaz de schiste matière à vivacité politique, comme si, non content de puiser du pétrole au sud, on trouva judicieux et tout aussi opportun d'y puiser «de la matière critique» qui viabilise une opposition au nord en mal de thématique critique crédible.
La combinaison, dans cette recette qui paraît indigeste, dès le hors d'œuvre, consiste à faire du gaz de schiste le plat de résistance, en dépit de l'inconsistance de l'ingrédient, et pour compenser cette légèreté, on a décidé d'assaisonner avec de l'alarmisme extrême consistant à braquer les feux sur «une situation très grave dans laquelle se trouve le pays», nous dit-on, et de saupoudrer le tout avec une pincée, très épicée tout de même, de «menace sur la souveraineté nationale» étrangement associé avec l'exploitation du gaz de schiste. Rappelons-nous ce qui permet de recadrer les faits et de situer les enjeux. Lorsque les protestations légitimes des citoyens de In Salah, désireux d'être rassurés sur les conditions d'exploitation du gaz de schiste et sur le processus de valorisation de ces précieux gisements de gaz et de pétrole non conventionnels, rencontrèrent les assurances du ministre de l'Energie, celles du Premier ministre, puis enfin, celles, tranchantes, du président de la République, il était clair que le dialogue passionné qui s'était d'emblée installé autour de cet enjeu national primordial pour l'avenir, avait fini par trouver un heureux dénouement. La réponse du Président avait, on le retient encore, suscité une déclaration écrite de la part des protestataires, qui en disait long sur une perception aiguë par rapport aux enjeux, mais également sur la maturité des protestataires qui avaient, au jour même de la décision du Président, décidé de mettre fin à leur mouvement, tout en se disant toujours dans une posture de vigilance intellectuelle et politique par rapport à cette question. A noter également que dans leur déclaration, les protestataires de In Salah précisaient qu'ils n'étaient pas inconditionnellement contre le principe d'exploitation des gisements de gaz de schiste où qu'ils soient, mais qu'ils s'élevaient contre le procédé d'exploitation qui, selon eux, n'était pas suffisamment éprouvé pour offrir des garanties de sûreté géophysique qui préservent les nappes aquifères d'une contamination par la chimie utilisée dans la technique extractive. Ce qui, traduit en termes explicites, trahit une situation de récupération opportuniste de la part d'acteurs politiques désespérés de ne pouvoir peser sur la scène publique, qu'elle soit médiatique ou populaire. Alors, la démarche, la seule qui semble valoir, c'est la marche, pour des «professionnels» de la politique qui savent, pourtant, très bien que dans le contexte actuel, caractérisé par des tensions frontalières et des tentations étrangères de manipulation, les bravades libertaires de ce genre peuvent être déviées et mener à autre chose qu'à une simple manifestation démocratique de droit à l'expression thématisée.

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