La troisième session du Conseil algéro-américain pour le commerce et l'investissement, tenu hier à Alger, a comme objectif principal l'élargissement des domaines de coopération entre les deux pays. «Cela fait quelques années que le comité ne s'est pas réuni. Lors de cette session nous allons faire le point sur nos relations économiques dans le but d'élargir la coopération économique entre l'Algérie et les Etats-Unis», a déclaré le ministre du Commerce, Amara Benyounès, à la presse à l'issue d'une audience avec l'assistant du représentant des Etats-Unis pour le commerce chargé de l'Europe et du Moyen-Orient, Daniel Mullaney. M. Beyounès s'exprimait à l'issue d'une audience avec l'assistant du représentant des Etats-Unis pour le commerce chargé de l'Europe et du Moyen-Orient, Daniel Mullaney. Selon le ministre, la session qui entre dans le cadre de l'accord pour le commerce et l'investissement (Tifa), verra la tenue de réunions avec l'ensemble des secteurs économiques à savoir l'industrie, le commerce, la santé et l'agriculture. Cette rencontre va permettre aux deux parties, ajoute-t-il, «de voir d'une manière plus détaillée quels sont les points de convergence et les points où nous pouvons avoir vraiment une coopération sérieuse avec les Etats-Unis». Benyounès : «Il faut avoir des relations économiques plus importantes avec les Etats-Unis» Qualifiant les relations économiques de «bonnes», M. Benyounès a estimé que les deux pays doivent travailler davantage pour les rendre meilleures. «En Algérie, comme nous cherchons à diversifier nos partenaires à travers le monde, nous sommes intéressés d'avoir des relations économiques plus importantes et plus approfondies avec les Etats-Unis», a dit le ministre. De son côté, le responsable américain a déclaré que sa visite vise à chercher les moyens d'accroître les échanges commerciaux entre les deux pays et d'accroître l'intégration et l'investissement entre l'Algérie et les Etats-Unis. «Nous avons une très bonne relation économique mais je crois qu'on pourrait faire plus et chercher les moyens de le faire», a-t-il dit. Pour rappel, en 2014, les échanges commerciaux entre les deux pays avaient atteint 7,5 milliards de dollars avec une balance excédentaire favorable à l'Algérie.