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Le FFS prêt à consentir des «compromis» mais pas de «compromission»
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 02 - 2015

Le Front des forces socialistes (FFS) est prêt à consentir des «compromis» mais pas de «compromission» pour la tenue de sa conférence nationale du consensus (CNC), a affirmé son premier secrétaire national, Mohamed Nebbou, précisant qu'aucun partenaire «n'a le droit d'y imposer son point de vue».
«Nous pensons arriver à nous asseoir sur la même table pour trouver des solutions définitives et consensuelles. On n'en est pas encore au stade du compromis mais si l'intérêt de la nation l'impose, nous sommes prêts à le consentir. Cela ne veut aucunement dire compromission», a indiqué M. Nebbou, dans un entretien accordé à l'Agence de presse service. «Nous sommes patients, et la politique ce ne sont pas des sentiments. Nous ne sommes pas à la recherche d'un quelconque intérêt particulier mais assumons notre rôle de facilitateur. La feuille blanche nous allons la noircir ensemble lorsque nous serons réunis autour de la même table», a-t-il argué. Tout en soulignant accepter la divergence de points de vue, il s'est néanmoins refusé à ce que l'un ou l'autre des partenaires «impose son point de vue», notant que lors de la conférence escomptée, il s'agira pour tous de «respecter l'engagement sur les plan politique et éthique», dans le sens où la rencontre «ne doit pas servir à des règlements de compte personnels ou déborder de son ordre du jour». Si la nécessité d'un «changement» constitue le point de convergence chez la classe politique, a observé M. Nebbou, la différence réside dans la manière d'y arriver, conviant à l'occasion les formations politiques à «se départir de leur ego» et à accepter de faire «des concessions pour atteindre cet objectif essentiel». Le leader du FFS a tenu à souligner, à ce propos, avoir suivi une «méthodologie» en élaborant les propositions qu'il a présentées à ses partenaires dans la perspective de son initiative. «Nous avons mis quatre ans pour ce faire et pour préparer les Algériens à ce consensus car il s'agit de la réhabilitation du politique». Le parti n'a «en aucun moment dévié de sa ligne politique», a assuré M. NebBou, insistant sur le caractère «autonome» de l'initiative. «Nous activons de la même manière depuis 50 ans. Nous ne sommes pas des médiateurs entre le pouvoir et l'opposition ou le peuple, mais faisons en sorte de regrouper les Algériens pour l'intérêt suprême de la nation compte tenu des défis auxquels nous faisons face. Il n'y a ni contradiction ni superposition entre notre initiative et notre ligne politique», a-t-il argumenté. Le FFS toujours dans... l'opposition Endosser le rôle de «facilitateur» n'exclut donc pas que le parti continue à faire de l'opposition et à se prononcer sur le quotidien des Algériens, a insisté son premier secrétaire national qui rappelle l'attachement du FFS aux «mêmes principes et objectifs» concernant le changement, à savoir la séparation des pouvoirs, la justice sociale, l'Etat de droit, le respect des libertés, etc. «La révision de la Constitution n'est pas la seule condition pour atteindre ce changement», a ponctué le premier responsable du plus vieux parti d'opposition, indiquant que le FFS n'allait pas rester «indéfiniment» dans le rôle de facilitateur. «L'Algérie mérite un meilleur avenir à travers un changement. Il s'agit d'établir des normes pour une bonne gouvernance, c'est cela qui fera partie du schéma global de la conférence du consensus où nous exposerons notre point de vue au même titre que tous les autres», a-t-il observé. A la question de savoir quel sens donner à l'initiative du parti en cas d'absence des partis au pouvoir, M. Nebbou a rétorqué qu'aucun refus «officiel» dans ce sens ne lui est parvenu : «le FLN a confirmé officiellement sa participation lors de notre seconde rencontre et nous n'en tenons qu'à cette position officielle. Pour le RND, nous attendons la réponse définitive qui sera décidée à l'issue de la réunion de son instance dirigeante. On ne peut donc pas parler de refus à ce stade», a-t-il clarifié. Rappelant la mise en place, prochainement, du groupe de contact lequel s'attellera à préparer les étapes de ladite conférence, M. Nebbou a souhaité que soient levés «les quelques malentendus» concernant précisément les procédures d'organisation et de déroulement y afférentes. Interpellé sur l'échéance de la CNC, à la suite du report de la date initialement proposée (les 23 et 24 février), le premier responsable du FFS a espéré que ladite rencontre puisse se tenir «dans les meilleurs délais». «La question de l'échéance est un enjeu qui interpelle tous les acteurs politiques en raison de la conjoncture nationale et internationale, la balle est dans le camp des partenaires», a-t-il fait remarquer, à ce sujet. A la question de savoir si l'existence d'autres initiatives serait de nature à affaiblir la leur, M. Nebbou a rétorqué : «Nous sommes des démocrates et ne croyons pas à l'unanimisme. Qu'il y ait plusieurs initiatives ne nous gêne pas, même si nous faisons tout pour rallier un maximum autour du consensus. S'il y a d'autres options, c'est au peuple d'apprécier les offres. En outre, ce n'est pas le nombre qui est important mais la crédibilité et représentativité et seuls les actes détermineront la sincérité des uns et des autres». Quant à ceux qu'il qualifie d'«ennemis» du consensus, il a estimé que ces derniers sont animés par des «intérêts et que la situation actuelle les arrange, de même qu'elle sied à beaucoup d'autres personnes». «Que ceux qui sont contre notre initiative avancent des arguments objectifs», a-t-il lancé avant de rappeler que son initiative demeure «ouverte» à toute la classe politique et la société civile, y compris l'opposition composant la Coordination nationale pour la transition et les libertés démocratiques (CNTLD). Se refusant à parler d'échec s'agissant du processus de consultations et de probable «annulation» de la conférence, l'intervenant a reconnu qu'il y a eu «peut-être des insuffisances» mais qu'une «décantation» allait se faire avec le temps. «Nous avons, en quelque sorte, contribué à pacifier les relations entre les partis politiques, car il existe une sérieuse crise de confiance entre les gouvernants et les gouvernés mais aussi au sein même de la classe politique», a-t-il argumenté, assurant avoir été destinataire d'«échos favorables» en provenance de la rue. Abordant, enfin, l'actualité économique, M. Nebbou a qualifié d'«insuffisante» la batterie de mesures prises par le pouvoir pour faire face à la chute des prix du pétrole et ce, eu égard aux «attentes et défis qui interpellent le pays». Aux yeux de l'intervenant, cette nouvelle donne est une «raison supplémentaire» pour aller vers un consensus et un débat nationaux sur les questions économiques globalement, mais en particulier celles liées à la préservation des ressources naturelles du pays et sa dépendance aux hydrocarbures car «il y va du devenir de l'Algérie et des générations futures», a-t-il conclu.

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