Les enseignants de l'université Akli-Mohand Oulhadj de Bouira poursuivent leur mouvement de grève de trois jours (01 – 03 mars) en guise de solidarité avec leur collègue enseignante de la faculté des sciences de la nature et de la vie, agressée par un étudiant jeudi dans l'enceinte universitaire. Dans un communiqué, les enseignants organisés autour d'un collectif autonome, exigent à ce que l'étudiant en question soit expulser et à engager des poursuites judiciaires à son encontre. Les enseignants considèrent que l'agression perpétrée contre leur collègue n'est pas un acte anodin, puisque d'autres agressions et menaces proférées contre les enseignants ont eu lieu auparavant, c'est ce qu'ils dénoncent rigoureusement. A cet effet, les enseignants protestataires plaident pour l'instauration des conseils de discipline et refusent de se taire désormais sur ces cas de dépassements. Profitant de leur action, les enseignants évoquent d'autres contraintes vécues dans l'exercice de leurs fonctions qu'ils dénoncent aussi, notamment l'ingérence de l'administration de l'université dans la gestion pédagogique des facultés et plaident pour la restitution des décisions pédagogiques au corps enseignant ainsi que la reconsidération du dossier de l'accès au master. Hier encore, le collectif des enseignants a tenu un rassemblement de protestation au niveau de la faculté.