«Le système d'enseignement n'a ni le niveau des pays développés ni celui des pays sous-développés» «Les élèves se trouvent disqualifiés, des suites de la régression du niveau scolaire constaté au cours des dix dernières d'années, et l'école algérienne doit revoir sa copie», c'est ce qu'a indiqué, hier, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Messeguem Medjadi. Messeguem Medjadi a affirmé que le système d'enseignement n'a plus, aujourd'hui, ni le niveau des pays développés, ni celui des pays sous-développés. S'en prenant, vertement, au syndicat du CNAPEST, dont la persistance de la grève est en train de perturber la période d'examen, il l'a accusé de n'être pas dans son rôle d'organisation socioprofessionnelle mais dans celui d'un acteur politique. Rappelant que son ministère avait engagé des négociations, 10 heures durant, avec les syndicats autour de 14 revendications auxquelles nous avons répondu favorablement. Il a dit ne pas comprendre qu'en plus de réclamer un départ à la retraite au bout de 25 années d'activité et une promotion automatique des enseignants, le CNAPEST revendique, de plus, un avancement automatique dans le grade en faveur de ces derniers sans qu'ils ne suivent une formation, ou ne subissent un examen de niveau. Toutefois, il a annoncé qu'il a été convenu d'une nouvelle rencontre avec ce syndicat pour trouver une issue à la crise souhaitant, toutefois, que celui-ci, tout comme les autres organisations, adhérent à une Charte d'éthique et de stabilité. Concernant le retard occasionné par la grève de certains enseignants, il a affirmé que celui-ci est rattrapable. Ajoutant «on a déjà réalisé 75% des programmes et nous avons remis des CD aux élèves afin qu'ils puissent réviser les programmes d'enseignement qu'ils auraient pu rater». «Les examens de fin d'années ne seront pas repoussés à une date ultérieure et qu'ils se dérouleront à la date fixée initialement», a assuré l'inspecteur de l'Education nationale.