C'est lors de la Journée internationale de l'arbre, qui coïncide avec le premier jour du printemps, que l'annonce a été faite. L'étude est réalisée par l'Agence nationale pour l'aménagement du territoire et gérée en régie pour son compte par l'administration des forêts de Biskra. En cette ensoleillée journée, tous les corps constitués civils et militaires étaient engagés, il y avait les scouts, les associations défendant l'environnement et des citoyens. Une cinquantaine d'ambassadeurs invités par la wilaya de Biskra pour un périple touristique ont participé à la plantation d'arbustes. Boumengouche, une zone se trouvant à la sortie nord de la ville de Biskra, était en fête. 1 500 ha en grande partie plantés par des essences non essentielles telles que les eucalyptus et les oliviers. Le ministre Abdelouahab Nouri a tenu à préciser qu'il ne faut pas tergiverser sur le choix des arbres à privilégier notamment l'olivier. Il rejettera l'idée des eucalyptus qui demandent beaucoup d'eau au moment où tous les efforts sont déployés pour encourager les économies de cette substance vitale. Par ailleurs, l'inspecteur général des forêts en présentant la situation au ministre avait annoncé que le coût est quatre fois plus important que celui pratiqué dans les wilayas du Nord où il ne faut qu'une irrigation d'appoint. En marge de cette activité, le ministre a déclaré en substance lors d'un point de presse qu'«il est nécessaire de planter, de boiser et de reboiser utile. C'est impératif pour la souveraineté nationale qui passe par l'autosuffisance. Maintenant il nous ait dicté de planter plus de surfaces dans le sud là où il y a l'eau et le soleil. Les conditions de réussite sont réunies. Nous avons l'habitude des réussites. Le barrage vert en est l'exemple le plus concret. Nous sommes le pays méditerranéen le mieux disposé à réussir une telle opération». En marge de cette journée dédiée à l'arbre, le ministre a inauguré un salon organisé par la Chambre du commerce et de l'industrie de la wilaya de Biskra. Les wilayas qui produisent la datte sont au nombre de douze. Le président de la CCI a souligné lors de la présentation des activités et des démarches qu'il a entrepris en Indonésie que ce pays a besoin de dattes des classes 4, 5 et 6 et ce, devant un parterre composé de connaisseurs. On se demande pourquoi personne n'a bougé le petit doigt pour recadrer cette intervention incongrue. Car il n'y a pas de classe dans les dattes. Il avançait des chiffres très importants concernant les production nationale de dattes de basse catégorie. Pour rappel, en Algérie, on ne produit que 2 000 tonnes de dattes non appartenant à la famille des deglet nour .