Le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, Miloud Chorfi, a présenté lundi à Tunis l'expérience de l'Algérie dans le domaine de l'audiovisuel mettant en avant le suivi par les chaînes de la Radio nationale des différentes étapes de l'histoire de l'Algérie contemporaine aux volets politique, socio-économique et culturel. Intervenant lors des travaux du colloque organisé par l'Assemblée mondiale des radios communautaires (Amarc) à Tunis autour de la «régulation de l'audiovisuel dans les pays du Maghreb et du Mashreq», M. Chorfi a précisé que l'«expérience de l'Algérie dans le processus des réformes politiques engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a impacté le secteur de l'audiovisuel suite à la promulgation, l'année dernière, de la loi sur l'audiovisuel portant création d'une autorité de régulation en vue de réguler et assurer le libre exercice de cette activité». Il a également évoqué les «profondes mutations dans le secteur de l'audiovisuel en Algérie du fait du déploiement rapide des chaînes de télévision privées», a-t-il dit. M. Chorfi a, en outre, souligné l'«absence d'entraves juridiques susceptibles d'empêcher les associations de présenter leurs activités au niveau de toutes les radios. Ces dernières ont accès à toutes les chaînes de radios nationales et locales ainsi que les chaînes de télévision soit pour la couverture de leurs activités ou pour débattre des différentes questions nationales». S'agissant de la communication de proximité, M. Chorfi a affirmé que l'Algérie «accorde un intérêt particulier» à cette question d'où la nécessité d'une «amélioration permanente du contenu, la mise à disposition des moyens matériels, la formation et le recyclage des professionnels pour une meilleure prestation de service public». «Les réformes politiques engagées par le président de la République ont été à l'origine d'un changement profond sur la scène médiatique en Algérie notamment dans le secteur de l'audiovisuel, devenu l'un des principaux acquis de ces réformes», a encore souligné M. Chorfi.
