Comparativement à l'exercice 2014, celui du premier trimestre 2015 est en baisse sensible selon le capitaine Soufi. Si l'appel à la vigilance est resté tel, pour faire face à un fort volume d'interventions évalué à 5 377, c'est en termes de sauvetages de blessés, brûlés, noyés que l'enjeu reste des plus importants avec 1 016 blessés évacués dans l'urgence et la célérité ont pu être sauvés. Des accidents en baisse 264 accidents de la circulation ont engendré 421 blessés et 11 décès contre 351 en 2014 causant autant de blessés 421 et 13 décès (+2). Moins d'incendies 97 incendies ont été enregistrés pendant de ce premier trimestre, 39 en milieux urbains, 5 de type industriel, 9 en forêts et 12 sur différents véhicules et 33 autres divers. Il aura fallu plus de 160 interventions et grands moyens pour y venir à bout. 19 personnes ont été brûlées. A la même période de 2014, on dénotera plus d'incendies 105 et moins de brûlés avec 12 seulement. Opérations diverses C'est un volet où la Protection civile travaille le plus et prouve on ne peut mieux son rapprochement indéfectible avec les citoyens. 2 415 malades, 505 blessés lors de chutes, 3 personnes sauvées des crues, 22 sorties pour des effondrements de bâtisses, 64 SDF évacués vers des auberges, soit un peu plus de 4 000 interventions. Accidents spectaculaires Durant le premier trimestre 2015, un accident spectaculaire s'est déroulé à Aokas où un impressionnant éboulement a causé la mort de 6 personnes et fait 15 blessés. Dans cette épreuve, la Protection civile assistée des moyens de l'hôpital, APC et des unités économiques a fait preuve d'un grand sens d'organisation, de tact et de rapidité pour gérer ce grand drame. L'autre éboulement s'est produit lors des crues de l'oued Soummam où les pompiers y compris leurs véhicules se sont déplacés pour l'évacuation de 53 vacanciers d'un camp de toile de Melbou vers Souk el Tenine. L'activité s'est poursuivie à Oued Amacine (Smaoun) pour rétablir la conduite d'AEP emportée par les crues où il aura fallu 10 jours d'ouvrages titanesques.