Les représentants de la société civile et les dirigeants de plusieurs associations des Ouled Rechache et de Mahmel dans la wilaya de Khenchela, interpellent les autorités du pays au sujet des agissements selon eux «sectaires et tribales» du premier responsable de l'unité de l'Algérienne des eaux. Un fléau des années de pierre refait surface en Algérie, il s'agit du régionalisme et du tribalisme. Ce regrettable fait intervient où le monde vit au 21e siècle et que ce fléau ne devrait plus faire partie du vocabulaire des pays modernes. Même dans certains pays du tiers monde, le tribalisme et le sectarisme commencent à disparaître des mentalités des peuples. Malheureusement, cette «culture» utilisée dans les anciens temps dans le but de deviser les citoyens et les peuples d'une seule région ou d'un seul pays, refait surface en Algérie. Dans un communiqué adressé au ministre des Ressources en eau et au ministre de l'Intérieur (copie en notre possession), les représentants de la société civile et de nombreuses associations de la région des Ouled Rechache et de Mahmel dans la wilaya de Khenchela, dénoncent les agissements du directeur de l'unité de l'Algérienne des eaux. Ces derniers accusent le premier responsable de cette entreprise d'avoir procédé à la fermeture des vannes, privant les habitants des régions des Ouled Rechache et de Mahmel d'eau potable. Dans le même communiqué, les signataires de ce document ont précisé que les fermetures des vannes sur les régions indiquées ont été décidées sur ordre du premier responsable de l'unité de l'Algérienne des eaux pour des raisons de sectarisme et de tribalisme. «Nous avons tapé à toutes les portes afin qu'il soit mis fin à ces agissements mais sans résultat», ont déclaré les auteurs du communiqué. Les signataires du communiqué ont demandé aux hautes autorités de l'Etat d'intervenir pour y remédier à cette situation, mettant en garde sur le cas échéant. «Nous avons été privés d'eau uniquement parce que nous sommes des Némemchas», nous a déclaré, l'un des signataires du communiqué. Notre interlocuteur a ajouté que du moment que le directeur d'unité fait partie des «Ouled Bouderhem», les régions des «Amamras» n'ont jamais fait l'objet de coupure d'eau. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons à maintes reprises tenté de joindre un responsable du ministère des Ressources en eau ou de la direction de l'Algérienne des eaux mais en vain. En somme, il est vraiment malheureux d'en arriver à cette situation qui n'honore guère l'administration algérienne et qui ne fait que ternir l'image du pays.