Célébrant la Journée mondiale de la liberté de la presse, la Chaîne III de la Radio algérienne recevait dans son émission, «l'Invité de la rédaction», le ministre de la Communication, Hamid Grine. Lors de son intervention, le ministre a évoqué les textes de loi destinés à organiser la profession de journaliste, signalant que la loi sur l'audiovisuel est sur le point d'être votée par l'APN, ce qui devrait renforcer le paysage médiatique national. En outre, il a signalé que plus de 2 600 cartes de journaliste ont été remises aux membres de la profession par la commission instituée à cet effet, ce qui, ajoute-t-il, ouvre la voie à des élections pour élire le Conseil d'éthique et de déontologie (CED), structure devant représenter les journalistes. Rappelant qu'il existe en Algérie plus de 400 publications de la presse écrite. Exprimant ses vœux pour l'émergence d'une presse professionnelle et vertueuse, le ministre a, à diverses reprises, appelé les gens des médias à respecter les règles d'éthique et de déontologie, à ne pas insulter et à ne pas diffamer. Plus loin, après avoir signalé qu'il existe 30 chaînes de télévision algériennes de droit étranger, dont cinq seulement sont officiellement accréditées, il déclare avoir rencontré leurs responsables pour les inviter à ne pas s'adonner à des violences verbales, ni à s'en prendre à des personnes de droit privé. «Notre compréhension ne doit pas être perçue comme du laxisme», a-t-il indiqué. Par ailleurs, le premier responsable du secteur de la Communication, Hamid Grine, a fait savoir que concernant les droits professionnels et sociaux des journalistes, «ce qui nous intéresse en premier lieu c'est la condition de ces derniers». A ce propos, il a observé que certains sont rémunérés bien moins que le SNMG (18 000 dinars), sans contrat de travail, ni aucune couverture sociale. En outre, le ministre a affirmé qu'à propos de la violence verbale de prédicateurs religieux à la télé, les directeurs des chaînes incriminées ont été .