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Djerba : l'île de l'évasion vers le bonheur
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 05 - 2015

La Tunisie qui a toujours eu la réputation de destination touristique par excellence ne veut pas céder aux tentatives de ternir son image. Après les évènements de 2010 et les tentatives de déstabilisation qui se sont multipliés au cours des dernières années, le secteur du tourisme reprend ses forces et met le paquet pour regagner la confiance des millions de touristes des différents continents. Des touristes qui ne peuvent être que joyeux dans ce pays accueillant.
Renforcer la sécurité et redynamiser l'action des offices nationaux du tourisme à travers le monde sont deux maillons forts sur lesquels les autorités tunisiennes misent pour donner un nouvel élan à la destination. Quelques semaines après les élections présidentielles démocratiques, le changement est déjà constaté par le retour massif des fidèles et l'engouement de nouveaux touristes et ce, malgré les campagnes médiatiques menées contre ce pays frère et voisin. Aussi, une prise de conscience internationale sur le fait que le terrorisme n'est pas spécifique à un pays comme on tentait de le faire croire pendant les années noires de la tragédie nationale en Algérie, a permis à la Tunisie de se redresser plus rapidement et de ne pas lâcher prise devant l'islamisme extrémiste qui a voulu profiter des évènements pour gagner du terrain. En effet, la politique du nouveau gouvernement et surtout la conscience mature du peuple tunisien relèvent bien le défi et mènent une bataille sans merci contre les ennemis du pays et du monde arabe et musulman malgré quelques difficultés économiques héritées de la crise de 2010. Un constat que nous avons pu faire sur place lors de nos déplacements en Tunisie en 2011, en 2013, puis cette année. Il faut dire aussi que les touristes algériens n'ont jamais déserté cette destination favorite même lors des périodes les plus critiques. Fidèles et présents dans toutes les circonstances, les Algériens étaient et demeurent des touristes spéciaux et appréciés de par le lien historique et le voisinage et aussi par leur mode de consommation du produit touristique. A reconnaître, également, le rôle indispensable que joue l'Office national du tourisme tunisien en Algérie (ONTT) et ses efforts énormes pour promouvoir la destination Tunisie pour leurs voisins et ce, grâce à une équipe de professionnels qui ne laisse rien au hasard. Marketing, communication, partenariat avec les tour-operators et la presse algérienne et l'organisation permanente d'Educ-Tours vers différentes destinations à longueur d'année. Autrement-dit, l'ONTT Algérie n'a jamais croisé les bras pendant ces longues années (les meilleures et les pires) et n'a cessé de trouver des chemins les plus sûrs pour ses missions avec les changements de conjonctures. En effet, les agences de voyages et du tourisme en Algérie notamment celles qui vendent le produit tunisien sont prises en charge, tous frais payés, pour des séjours afin de découvrir de nouveaux produits et se faire de nouveaux partenaires en Tunisie. Les journalistes sont, à leur tour, souvent invités pour découvrir de près ces produits, la qualité des prestations et surtout s'enquérir de la vraie situation sécuritaire dans ce pays que des médias étrangers tentent de cauchemarder en ne montrant que les images d'insécurité et de désordre bien que ces images existent partout dans le monde... Par ailleurs, il faut rappeler que les années 2010 et 2011 étaient difficiles pour le tourisme tunisien. Fin 2012 et l'année 2013, les choses ont commencé à bien tourner pour permettre au pays d'enregistrer un nombre plus important de touristes, pour progresser encore en 2014 où la situation s'est nettement améliorée malgré le doute qui persiste à cause des menaces provenant surtout de la Libye voisine et la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel en général. Une situation qui n'est pas si alarmante pour le tourisme tunisien puisque des millions de touristes continuent à la fréquenter. Dernier évènement déstabilisateur relevé est l'attaque à main armée du musée le Bardo à Tunis qui a freiné encore l'engouement pendant quelques jours mais, selon les représentants du secteur, pas d'annulations majeures dans les réservations. Actuellement, la destination prépare sa saison estivale et sur place on dirait que ça a déjà commencé, vu le nombre important d'Européens, Asiatiques et Maghrébins, pour qui les vacances n'ont pas de périodes précises. Le marché algérien, une priorité au Maghreb Bien qu'elle soit une destination pour les touristes du monde entier, la Tunisie prête une attention particulière au marché maghrébin, l'Algérien encore plus. Des formules adaptées à la demande et aux habitudes des touristes algériens sont soigneusement mises en place pour ces Maghrébins qui optent généralement pour le tourisme balnéaire, pour l'ambiance joyeuse et pour les voyages familiaux organisés par des agences ou individuellement. A ce sujet, les professionnels du tourisme tunisien confirment que l'Algérien opte rarement pour la formule all-inclusif. Il est plutôt curieux, veut être libre pour ses vacances, se déplace beaucoup et consomme de tout. En effet, ce constat a été confirmé par des agences de voyages qui ont assuré qu'il est rare de voir des touristes algériens réserver en all-inclusif mais plutôt en demi-pension quand il s'agit d'hôtels. D'ailleurs, ils sont classés depuis plusieurs années comme étant les premiers consommateurs des différents produits en dehors des établissements hôteliers. Ils sont aussi connus par le voyage par route et avec leurs propres véhicules ; un autre désir de liberté. Conscientes de cette masse touristique venant de l'ouest, les autorités tunisiennes ne cessent d'améliorer les prestations en leur faveur et ce, dès le franchissement de la frontière où les postes de police et de douanes ont été nettement améliorés pour un meilleur accueil puisque c'est là que commence le séjour et où le plus important doit être joué pour toucher à la fidélité du touriste. Invités par le directeur de l'ONTT Alger, Bassam Ouertani, qui ne laisse avec son aimable insistance d'autres choix que d'accepter le voyage, nous répondons présents lors de l'Educ-tour de quatre jours consacré à l'île de Djerba. Pour sa part, avec un grand sens de professionnalisme et de contact facile, son assistante Mme Daheche Zineb continue à s'assurer que tout allait bien pour les préparatifs du voyage ; invitation, programme de la visite et billets d'avions sont déjà dans la boîte mail des invités dès la fin de la communication téléphonique de M. Bassam ; aucune chance de penser à faire marche-arrière. Treize agences de voyage et de tourisme ainsi que quatre journalistes sont reçus le 29 avril à l'aéroport international Houari-Boumedienne par le représentant de l'ONTT à Oran, Lyes M'Sellem, notre agréable accompagnateur dans ce voyage vers le bonheur. A l'embarquement, un imprévu de dernière minute fait, malheureusement, que le nombre de journalistes régresse à trois, représentant (La nouvelle République, El-Bilad et la chaine de télévision privée KBC). 11h15mn : embarquement sur le vol de Tunis-air. Un vol qui compte des dizaines de fidèles allant pour une Omra via la Tunisie. Une heure de vol en blanc, tranquille, puis le commandant de bord annonce l'atterrissage pour atteindre l'aéroport international Tunis-Carthage vers 12h30 mn. Entre hadjis et touristes venants de différents pays, l'aérogare affiche plein mais cela n'empêche en rien le contrôle rigoureux des personnes et des documents de voyage. Invités de l'ONTT, nous avons pu passer ces contrôles plus rapidement puisque les représentants du bureau local nous accueillent personnellement et nous accompagnent pour les procédures du voyage. A peine, la porte de douanes passée, des puces téléphoniques sont offertes gratuitement aux touristes qui n'ont qu'à présenter leurs passeports pour les obtenir. En effet, chaque voyageur veut être en contact permanent avec les siens, chose bien comprise par les opérateurs téléphoniques qui veulent aussi saisir de nouveaux clients avant même de sortir de l'aéroport. Après un déjeuner offert sur place et pendant lequel, le groupe commence à mieux se connaître même si notre ami Lyes a pris le soin de faire les présentations à l'aéroport d'Alger pour ceux qui ne se connaissaient pas. Personnellement, des souvenirs inoubliables en Tunisie me sont revenus dès que j'ai retrouvé parmi le groupe mon confrère et ami Mustapha du journal Elbilad et Sofiane de l'agence César Travel avec qui, une mission à Kairouan en plein Ramadhan dans une saison estivale caniculaire a été, quand-même, agréable. Djerba : nature et chaleur humaine à l'accueil 16h15 mn : nous embarquons pour l'île de Djerba à bord de Tunis-air -express. Trois quart d'heures après, commence l'atterrissage et Djerba se dévoile doucement ; paysages agréables, mer claire, nature généreuse ; un chef-d'œuvre observé d'en haut promettant un séjour inoubliable. A l'aéroport Djerba-Zarzis, des dizaines de touristes de différents continents sont au rendez-vous et donnent un nouveau décor à cette destination de rêve. Dehors, des bus de tourisme consacrés à leur séjour les attendent. Le nôtre en fait partie pour nous emmener découvrir la générosité de la nature sur cette île pendant une trentaine de minutes. Une occasion pour contempler de merveilleux paysages mais aussi pour faire plus connaissance avec le reste du groupe. De nouvelles amitiés commencent déjà à se tisser notamment entre journalistes et quelques représentants d'agences de voyage. L'amabilité et le professionnalisme de la jeune Zola «d'amplitude voyage» ne peuvent nous laisser indifférents pendant tout le séjour. Aussi, Saïd Boudour, notre confrère de KBC rend ce voyage plus agréable avec son sens d'humour oranais et son accrochement à sa caméra pour immortaliser les souvenirs de cet agréable séjour. Arrivés à l'hôtel de séjour, le quatre étoiles «Bravo», nous sommes accueillis par un groupe local de musique et danse pour nous souhaiter la bienvenue avant même de franchir les portes de l'hôtel. A l'intérieur, des délices traditionnels sont servis avec du thé pour accompagner cette ambiance joyeuse et faire preuve de la modestie et de la générosité des Djerbis. Un accueil très émouvant conclu par de gentils mots prononcés par le directeur de l'établissement, M. Keys Ktchaou. A la réception, tout est prêt ; chacun a la carte d'accès à sa chambre servie dans une belle enveloppe où son nom est soigneusement
mentionné comme si cette chambre lui appartient depuis toujours. Rendez-vous pris pour le diner, tout le monde a droit de découvrir cette merveilleuse chambre bien équipée et donnant une vue sur mer, palmiers et piscine ; un vrai tableau d'art qui vous fait oublier toute la fatigue du voyage et vous fait rêver d'un avenir meilleur. Nous profitons de ce moment pour aller ensuite prendre un café, retrouver le directeur et connaître un peu plus ce bel hôtel, ses touristes et aussi quelques bonnes habitudes du tourisme à Djerba. Nous apprenons sur place que l'établissement était en rénovation avant de rouvrir il y a à peine deux semaines et compte déjà plus d'une centaine de touristes européens, réputation oblige. 19h30 mn : un buffet au grand restaurant de l'hôtel puis ambiance et animation non-stop jusqu'à une heure tardive de la soirée. Quelques heures de sommeil ont suffi pour se mettre sérieusement au travail. Un petit déjeuner suivi d'une visite notamment pour les partenaires parmi les agences de voyage, de cet établissement luxueux où presque tout est conçu en forme de bateaux, accessoires et alentours. Le palace dispose de 310 chambres, deux restaurants, six salles plénières et un grand centre de thalassothérapie offrant multiples cures de soins et de remise en forme avec tous les équipements, le personnel et les produits nécessaires. Visite et explications fructueuses de la part du directeur commercial Anis Khouadja avant de quitter les lieux, juste pour le reste de la journée et y revenir en fin de journée. Destination, Midoum et Guellala dite la capitale de la poterie. Un endroit touristique par excellence, prisé par les touristes de différentes nationalités venant découvrir un patrimoine historique et culturel de la Tunisie sur cette île généreuse. Le musée du patrimoine à Guellala est aussi à découvrir puisqu'il raconte soigneusement la vie des Djerbis depuis plusieurs siècles, leur quotidien, leurs moyens de gagner leur vie, leurs traditions et leurs dons artistiques et passion pour l'art. C'est à travers une trentaine de salles d'exposition que le touriste peut connaître l'histoire glorieuse de cette région où différentes religions cohabitent sans conflit aucun et d'ailleurs, comme c'est connu, c'est une île où les juifs pratiquants viennent faire leur pèlerinage chaque mois de mai au niveau de la plus grande synagogue en Afrique. En dehors de cet évènement religieux, les différentes religions cohabitent tranquillement et se respectent mutuellement. Aussi, les juifs de Djerba ne s'affichent pas partout même s'ils sont connus par quelques activités commerciales florissantes comme partout dans le monde. Midi, l'heure de la pause déjeuner. Destination, le restaurant Haroun en bord de mer, décor impressionnant et qualité de service irréprochable au bonheur des plus gourmands. Variété de fruits de mer et poissons frais étaient au menu. Certains touristes sont même servis sur le navire pour profiter pleinement de leur présence à l'un des plus importants ports tunisiens. Une occasion aussi pour nous, pour discuter un peu, de se taquiner et de rapporter ces moments dans nos appareils photos. Pause finie, le travail reprend et le point tant attendu de la visite en cette journée est arrivé, le parc des crocodiles. Le parc des crocodiles, une découverte impressionnante Tout le monde dans le bus, Lyes vérifie le nombre à plusieurs reprises et cherche tout le temps les retardataires retenus pour un café et une cigarette généralement ou une photo de dernière minute. Une image qui s'est souvent répétée puisque Zola, Saïd, Mohamed, Hamid, Abdelkader et Redouane (entre journalistes et représentants d'agences de voyage) ont du mal à quitter des endroits qui tiennent à cœur. En bus, les commentaires sur les bêtises des uns et des autres se multiplient et se transforment sans cesse en blagues, quel séjour ! Arrivés au parc des crocodiles, la curiosité grandit puisque c'est la première fois que nous allons voir un ou plutôt des crocodiles face-à-face. Avant d'accéder à ce monde impressionnant, nous passons par un autre musée pour découvrir d'autres spécificités de l'histoire et de la vie ancestrale des habitants de Djerba. Là, on ne se contente pas de statuettes et de dessins et décors en exposition, un dromadaire est toujours sur place pour faire ressortir l'eau d'un puit à chaque passage de touristes qui ont même droit à des photos avec cet animal trop câlin. En ce temps, notre ami Lyes se charge de faire encore les comptes et de nous procurer les tickets et le guide pour accéder au village des crocodiles. Un investissement, unique dans son genre, d'un Tunisien, grand voyageur qui a eu cette idée de créer ce parc d'élevage, d'entretien et de commerce de cette espèce. Nous apprenons sur place que l'activité remonte à l'année 2002, où il a été procédé au couplage et à la reproduction des crocodiles. Les œufs sont soigneusement recueillis et mis dans des conditions adéquates pour finir par avoir des descendants. Des dizaines d'œufs sont produits après chaque accouplement (entre avril et mai). Des professionnels formés et habitués à prendre des risques avec ces animaux descendent chercher les œufs et entretenir les parents et les plus jeunes. Un travail à risque mais leur amour pour cette vie les poussent à risquer la leur. Des dizaines de crocodiles, voire des centaines vivent tranquillement dans ce parc merveilleusement aménagé pour leur bien-être mais aussi pour la sécurité des travailleurs et des visiteurs. Notre guide nous explique de multiples activités liées à la reproduction et à l'entretien de ces animaux. Il nous apprend même qu'il est possible de choisir le sexe avant leur éclosion de l'œuf en les mettant dans des températures spécifiques. Outre l'élevage, l'investisseur fait de l'exportation vers différents coins du monde. C'est aussi l'endroit où nous avons constaté plus de touristes curieux et impressionnés. Nous quittons difficilement ce parc qu'on ne peut pas forcément retrouver ailleurs pour regagner notre hôtel de séjour sans cesser, le long de trajet, de parler de cette découverte. C'est la dernière nuit que nous devons passer à Bravo et pour des professionnels du tourisme, elle ne doit pas passée sans évènement. Une réception et un dîner spécial sont offerts en notre honneur. Tout est mis en place pour que les partenaires algériens n'oublient pas cet hôtel accueillant. Dîner aux chandelles, groupe de musique, cartes souhaitant la bienvenue aux Algériens sur la table devant chaque invité et sans oublier la diversité des plats sélectionnés spécialement pour nous faire goûter la cuisine spéciale de Djerba. Le directeur de l'hôtel et son staff sont encore là le matin pour nous dire au revoir et nous souhaiter, encore une fois, un agréable séjour sur l'île. Très touchant et impossible d'oublier toutes ces belles choses auxquelles nous avions eu droit. Bravo à l'équipe de Bravo. Evasion en mer avec « Mamadou » et « Bernard le conard » Après deux jours de déplacement, de travail, de découverte et d'ambiance nocturnes, personne ne croyait être en force d'entamer d'autres découvertes pour une troisième journée consécutive. Le programme en notre possession indique une excursion en mer et visite de différents hôtels pour découverte et partenariat avec les agences de voyage présentes. Avec un peu de retard, nous arrivons quand même, à nous joindre aux touristes concernés par l'excursion en mer à bord du navire Haroun. Mentionner son prénom et sa nationalité avant le départ n'est pas pour une vérification d'identité mais, nous le comprenons plus tard, c'est pour pouvoir donner à chaque touriste l'animation qu'il souhaitait. Encore un savoir-faire à relever. Tout le monde est à bord, l'aventure commence. Une mer claire et splendide, de merveilleux paysages de l'île apparaissent, des navires de pirates se croisent et la joie des touristes aussi. Une animation non-stop est faite par ce groupe de Tunisiens habillés et déguisés en pirates comme leur navire où tout laisse croire qu'on est à bord d'un vrai bateau de flibustiers. Musique, dance, blagues, photos et toutes autres options d'un voyage de joie existent. Destination indiquée : l'île aux flamants roses mais avant d'y arriver tout le monde doit participer à mettre le filet à l'eau pour pouvoir manger à midi ; c'est ce que le commandant annonce, entre autres de belles choses. Trois quarts d'heure après, nous arrivons à destination, une île encore vierge où la nature est très généreuse. Sur place, quartier libre, plage et balades à bord de chevaux et dromadaires, sont les loisirs les plus remarquables. Contempler ces merveilleux paysages découverts pour la première fois et discuter de tout entre groupe ne nous a pas permis de voir le temps passé. On dirait qu'en l'espace de quelques minutes, nous sommes déjà invités à prendre table pour le déjeuner. Les femmes sont toutes convoquées par les pirates pour ramener les plats au bonheur des hommes, mais ce que ces derniers ne savaient pas c'est qu'ils seront chargés de débarrasser les tables et de faire la vaisselle à la fin. Des plats variés à base de fruits mer, de salades et un couscous très spécial qui a fait régaler les plus gourmands. Quantité plus que suffisante puisque tout le monde a droit de se servir librement. Nous profitons de l'occasion pour souhaiter un bon anniversaire à notre ami Mustapha pour qui, le hasard a voulu que ce jour soit immortalisé entre l'île de Djerba et celle aux flamants roses. Tout le monde chante pour lui sur cet espace de rêve, que du bonheur. Le temps de préparer le thé et l'animation, les tables sont débarrassées et les lieux sont parfaitement nettoyés que ce soit par les pirates ou par les touristes. Tout le monde s'implique pour laisser l'endroit aussi propre qu'on l'a trouvé. Place maintenant à l'animation des deux plus anciens pirates dans le groupe. Surnommés Mamadou et Bernard le conard, ces deux professionnels polyvalents (conduite du navire, animation à bord, cuisine sur
l'île, et pleines d'autres choses), ne laissent jamais les touristes indifférents. Ce jour-là ils ont choisi quelques nationalités pour réaliser leurs animations à mourir de rire à l'exemple du touriste exigeant et le serveur maladroit. En français, en allemand et en arabe, des scènes qui provoquent le fou rire chez les enfants et les plus âgés. Le spectacle de l'île aux flamants roses fini, retour au navire de l'aventure pour regagner Djerba. Lors du long du trajet, aucune rupture avec l'ambiance et la joie n'est enregistrée, tout le monde s'y met puisqu'aucun autre choix n'est laissé par Mamadou, Bernard et les autres. Arrivés à terre, nous reprenons les choses plus au sérieux. Il faut visiter au moins quatre autres hôtels avant de retrouver l'hôtel de séjour Ibero-Star Mehari, pour cette dernière nuit. Entre tourisme balnéaire, thalassothérapie, les établissements hôteliers à Djerba ne cessent de se développer dans le bon sens de la concurrence. Des trois étoiles aux cinq, les touristes ont largement le choix selon leurs désirs, la formule demandée et leur budget. En effet, nous visitons des chambres standards, des suites différentes et des centres de thalasso à Hasdrubal Thalassa, à Radisson Blue et à la résidence Dar-El-Bhar (maison de la mer) aux 23 chambres. Des explications nous sont fournies là où nous passons ; toutes les questions ont des réponses pour ces professionnels du tourisme. Une nouvelle et dernière soirée en groupe à l'hôtel avant de quitter Djerba, le 2 mai avec des souvenirs inoubliables et un grand désir d'y revenir en vacances. Arrivés à Tunis, nous profitons du petit temps qu'il nous sépare du vol vers Alger pour faire un tour rapide à Sidi-Bousaïd, la perle bleue de Tunis où charme ancestral, tradition, ciel et mer bleus se croisent pour donner repos spirituel à tout visiteur. Ainsi, nous quittâmes la Tunisie et toutes ses prestations touristiques en nouant de nouvelles amitiés et en promettant de rapporter fidèlement ce bon-vivre à nos lecteurs.


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