Propriétaire dans l'indivision avec plusieurs membres de sa famille, Mme Veuve Chabane née Didouna Fatima, âgée de plus de 85 ans, qui, rappelons-le, est la veuve du défunt Chabane Mohamed, ancien officier de l'Armée de libération nationale (ALN), membre influent du MALG ,et ex-cadre de la nation, a été victime de plusieurs irrégularités dans le traitement d'une affaire d'abus d'autorité. En effet, dans la daïra de Sig, un bijou architectural complètement abandonné, communément appelée le 'Cinéma Century', dont la date de construction remonte à 1948, a vu des mains occultes qui se sont autorisé par des méthodes douteuses à se procurer le permis de démolition de ladite salle située en plein centre-ville, dont les travaux ont été entamés via un arrêté portant permis de démolir N°286/15 du 19 mars 2015. Le hic dans cette affaire pas très claire a été couronné sans l'aval des services concernés de la wilaya, à savoir la direction de la culture et du patrimoine, et ce, conformément aux dispositions du décret exécutif N°2006-03 du 7 janvier 2006, qui a été complètement piétiné par ceux qui sont censés appliquer les lois de la République. Dans ce contexte déplorable, si on se réfère au chapitre ‘5', des dispositions particulières aux bâtiments menaçant ruine, dans son article 75, qui stipule que conformément aux dispositions de l'article 71 de la loi n°90-08 du 07 Août 1990 relatif a la commune, le président de l'Assemblée populaire communale prescrit la démolition des murs, bâtiments et édifices menaçant ruine ou le cas échéant leur 'réparation' au titre des mesures de sûreté exigées par les circonstances. Ce qui s'est passé, a été d'apprendre que c'est le chef de la daïra de Sig qui aurait instruit les services de la commune de procéder à la démolition du cinéma le ‘Century' en question. Incroyable mais vrai que dans cette tortueuse affaire qui en dit long, qu'une correspondance sous le numéro -8159/MTB/2012 émanant de la direction de l'urbanisme et de la construction de la wilaya de Mascara, adressée au président de l'Assemblée populaire communale de Sig, et ce, avant même la démolition partielle de la salle de cinéma le ‘Century', fait état de rénovation (réhabilitation) du site et non pas une opération de démolition de ce bijou architectural datant de l'époque coloniale. Une véritable incohérence entre les divers décideurs dans cette partie profonde de l'Algérie. Si on se réfère à cette correspondance bien tapante, il ressort que c'est le président de l'Assemblée populaire communale de Sig, qui avait sollicité par courrier sous le le numéro-812 en date du 05/09/2012, les services de la direction de la construction et de l'urbanisme des dispositions particulières concernant ce bâtiment situé à la rue de l'Indépendance, et ce, suivant une demande de permis de démolition émanant de deux supposés héritiers dudit site disputé. La réponse à cette demande de démolition demeure cinglante aux autorités de la daïra qui ont pris la chose à la légère en procédant à l'accord de démolition d'un bien appartenant à autrui dans l'indivision, et dont un notaire a, paraît-il, piétiné toutes les règles d'usage dans ce transfert de propriété,et ce, selon les déclarations des enfants de Madame Veuve Chabane née Didouna Fatima, qui nient en bloc avoir reçu une quelconque somme de cette vente imaginaire, et ce, en refusant d'obtempérer à la lettre l'huissier de justice sous le numéro 2220/08/chapitre 2569/08 du 05 mai 2008 pour retirer la somme d'argent de cette proposition qui prête à équivoque et dont cette somme est toujours consignée chez le huissier. Toujours selon les enfants de Madame Veuve Chabane, leur mère particulièrement âgée, n'a jamais contresigné un quelconque acte ou autres papiers chez le notaire élisant bureau dans la daïra de Sig, ce qui s'apparente a une affaire délictuelle. Dans une Algérie où les salles de cinéma sont une denrée rare, une révolution culturelle serait vraisemblablement la bienvenue pour mettre le holà a cette dégradation ordonnée par des responsables sans foi ni loi, une mode au balcon dans la wilaya de Mascara, ou des donneurs d'ordres, nullement inquiétés par tant de déchéances surprenantes commises sur les biens et les personnes. Qui sont derrière cette démolition déguisée de la salle de cinéma le Century de Sig ? Le P-Apc, le chef de la daïra de Sig, ou carrément les services concernés par l'octroi des décisions de complaisance au niveau de la wilaya de Mascara ? La question reste posée en attendant une enquête approfondie des services concernés par cette énième violation des lois de la République. Pour conclure, n'est-il pas vrai que la situation morose des salles de cinéma en Algérie demeure la première victime de nos vaillants décideurs!
