Décidément l'affaire de l'actuel chef de daïra de Tizi, qui occupait l'intérim au niveau de la daïra de Mascara au cours du deuxième semestre de l'année 2013, et le président de l'Assemblée populaire communale du chef- lieu, n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre. Ces derniers sont accusés pour violation de domicile du regretté B.D ex-chef de parc communal. Pour rappel, cette violation du domicile du regretté B.D. a été effectuée en l'absence d'un huissier dûment accrédité par les usages du président du tribunal du chef- lieu, c'est-à-dire sans mandat. Le défunt propriétaire des lieux exerçait les fonctions de président de l'Assemblée populaire communale de Mascara. De son vivant, le disparu a bénéficié du logement par un arrêté d'attribution en bonne et due forme, et ce, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Sur ce, après un premier report, l'affaire a été enfin jugée en ce 5 janvier de l'année en cours, où le représentant du ministère public près le tribunal de Sig, au cours de son sévère réquisitoire a demandé une peine de sept années de prison ferme à l'encontre de l'actuel président de l'Assemblée populaire A.A., activant sous la bannière du FLN et le chef de daïra par intérim F.M, assortie d'une amende de 70 000,00 DA chacun. Cette inqualifiable violation, il faut le rappeler, a une autre intuition, qui reste de savoir qui sont réellement les «donneurs d'ordres» ? L'abus d'autorité des deux responsables en question qui se sont pilotés opération digne de «voyous des bas fonds» dans le domicile d'un citoyen contre le gré de celui-ci, ou du moins l'occupant des lieux, démontre la violence interprétée par les différents commis de l'Etat, censés appliquer la loi dans toute sa rigueur et démontre une fois plus les entorses à la loi devenues une mode dans la wilaya de Mascara, et qui s'apparente à une forme de pression qui ne dit pas son nom. Dans un autre contexte, mais qui se niche dans la même affaire, il y a lieu de mettre en exergue que les sept villas en question, ont vu depuis belle lurette des additions et autres soustractions des plus insoutenables. A commencer par des ventes de deux villas appartenant à l'Assemblée populaire communale sur simple papier à des tierces personnes, qui n'ont même pas le titre de «cadre». Ici, on parle de vraies décisions d'expulsion dûment émargées par l'autorité judiciaire, qui demeurent dans les casiers de l'oubli, et ce à l'heure où nous mettons sous presse le présent article. Aucun président d'APC n'a eu le courage d'appliquer cette décision de justice. Un dossier de contentieux de l'APC est depuis plus de quatre années dans un tiroir d'un agent communal. Ce service de contentieux devait normalement ester certains indus occupants de logements accaparés par certains agents qui n'ont même pas le grade de cadre. La cour de Mascara, dans on audience du mercredi 8 du mois en cours, a condamné à une année de prison ferme le chef de la daïra de Tizi et a trois années de prison fermes l'actuel président de l'Assemblée populaire communale de Mascara, assortie d'une amende de 60 millions à verser pour la veuve et la mère du défunt Bouhalfa Daho. Concernant la veuve Bouhalfa, c'est une autre paire de manches, vu que c'est une femme et c'est facile à prendre. Deux poids, deux mesures dans ce qui se fait dans la wilaya de Mascara. Aussi, il est important de signaler que contrairement à d'autres élus locaux à qui on a notifié une fin de fonction au sein de cette APC, plusieurs présidents d'APC et autres élus ont été condamnés pour divers griefs par les tribunaux territorialement compétents à des peines coercitives ou à des poursuites judicaires. Le comble a atteint le paroxysme quand on constate que certains P/APC continuent à exercer le plus normalement du monde leurs fonctions à la tête des autres communes. A l'exemple de Mohammadia, Tighennif, Mascara, Gharrous, Ain Frass, etc. Encore des histoires dans la wilaya de Mascara des «deux poids deux mesures», c'est-à-dire en jugeant différemment une même chose, selon les personnes, les circonstances et surtout les intérêts où le tout demeure sans réponse. A l'exemple de l'affaire de Tighennif qui n'a pas livré tous ses secrets de polichinelles, et ce, malgré que la justice a tranché sur ce sujet, hautement douteux, et ce, vu les séries d'affaires pas très claires qui ont éclaboussées ce collège pas comme les autres. Une énième affaire qui se déroule a Mohammadia, a vu un nombre impressionnant d'élus, fonctionnaires et autres opportunistes tournant autour de l'auguste assemblée populaire communale de ladite cité des Oranges, soit au total une vingtaine de personnes qui se sont présentés devant le magistrat instructeur dans une énième affaire de «couffin de ramadhan». Ces histoires des couffins de ramadhan dans la wilaya de Mascara, sans dérogation, sont devenues une véritable monnaie d'échange entre divers clans qui se disputent les assemblées, ou les individus pour service rendu sont gratifiés par cette denrée de l'état providence à chaque occasion via des élus véreux de tout acabits. Un tribalisme incroyable et autres donnant-donnant honteux, et ce, spécialement réservé a des femmes précaires, voir même des familles une sorte de promotion canapé alimentaire des plus exécrables. Dans ce contexte hideux, tout le monde a compris grosso-modo ce casting des voyous des bas fonds patenté par l'état. Des questions sans réponses ! La moralisation de la vie publique est un chantier permanent et global, loin des salles de conférences et autres salons feutrés de l'administration, pour mettre en place un équilibre social sur des bases saines, eu égard à la multiplicité des domaines touchés par la corruption, la fraude et les irrégularités de plus en plus en vogue dans la wilaya de Mascara. A quand une véritable moralisation de la vie publique dans la wilaya de Mascara?