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Les Algériens se mesureront par leur contribution à la valeur ajoutée nation
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 06 - 2015

Au moment où l'Algérie fait face aux tensions géostratégiques à ses frontières, à la chute du cours du brut qui représente 71% du pouvoir d'achat, de la valeur du dinar avec 98% de ses exportations hors hydrocarbures, l'on doit éviter la division. Ce qui ne saurait signifier unanimisme...
Personne ne peut se targuer d'être plus nationaliste qu'un autre et de détenir la vérité, d'où le dialogue permanent, vertu de la bonne gouvernance devant favoriser tout débat productif contradictoire pour réaliser la transition d'une économie hors rente dans le cadre des valeurs internationales. Les pays fondateurs du communisme, à savoir la Russie et la Chine, membres de l'OMC, (ainsi que la majorité des pays de l'OPEP) qui totalisent 85% de la population mondiale et 97% du commerce mondial, sont en transition vers une économie de marché concurrentielle à finalité sociale maîtrisée. Il est entendu que la démocratie économique, entendue économie de marché concurrentielle, est inséparable de la démocratie politique et sociale. L'objectif stratégique est le développement des libertés politique, économique et sociale, fondement de tout processus de développement. Selon le Wall Street Journal (quotidien très influent) et la Heritage Foundation, qui donne la même image que le dernier rapport de la Banque mondiale sur le climat des affaires, dans leur rapport 2015, se fondant sur des critères comme le niveau de corruption, liberté d'entreprise, liberté des échanges, poids des taxes et impôts, dépenses du gouvernement, stabilité monétaire, liberté d'investissement, dérégulation financière, protection de la propriété privée, les procédures réglementaires entravant le développement du secteur privé, lutte contre la corruption et libéralisation du travail, l'Algérie a été déclassée de onze rangs occupant la 157ème position sur 178 pays, le 14ème rang parmi les 15 pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, avec une note de 48,9 points, soit 1,9 point de moins que 2014. L'économie de marché véritable repose sur la valeur du travail, la concurrence, loin de tout monopole public ou privé, qu'il s'agit de codifier dans la future Constitution, comme je l'ai préconisé, lors de la rencontre avec Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet de la présidence de la République lors des consultations pour la révision constitutionnelle, afin d'éviter des débats stériles. En économie de marché, le rôle de l'Etat régulateur et non propriétaire gestionnaire (pouvant détenir des minorités de blocage au niveau de certains conseils d'administration) est stratégique devant concilier les coûts sociaux et les coûts privés, l'efficacité économique et une profonde justice sociale, et ce, dans le cadre des valeurs internationales. L'adaptation des pays émergents, qui maîtrisent de plus en plus le savoir technologique et managérial, prenant de plus en plus de poids dans l'économie mondiale doit être méditée par l'Algérie. Loin de tout discours idéologique, il faut préciser concrètement ce qui est stratégique et ce qui ne l'est pas, car le concept de secteurs stratégiques est historiquement daté. Ce qui est stra-tégique aujourd'hui avec la révolution technologique et l'interdépendance des économies peut ne pas l'être demain. Dans ce contexte, la règle des 49/51% est à revoir pour des segments non stratégiques, n'ayant pas permis, contrairement aux discours, de réduire la facture d'importation qui a implosé (plus du doublement) depuis sa mise en oeuvre dans la loi de Finances complémentaire de 2009, ni d'ailleurs le passage du Remdoc au Credoc (crédit documentaire) comme source de financement. A ce titre, tenant compte des nouvelles mutations mondiales, un large débat national sur le futur rôle de l'Etat 2015-2025, dans le développement économique et social devient urgent. C'est nécessaire pour avoir une cohérence et visibilité dans la démarche de la politique socio-économique, éviter les instabilités juridiques perpétuelles, qui découragent tout investisseur potentiel. Certains bureaucrates, déconnectés des réalités mondiales et locales, croient que c'est en changeant d'organisations sans vision stratégique que l'on résout les problèmes de blocages structurels : des dizaines d'organisations du secteur public depuis indépendance politique et toujours 98% d'exportation, d'hydrocarbures. Cela suppose la réhabilitation du travail et de l'intelligence, l'économie de la connaissance et la bonne gouvernance, fondement du développement au XXIème siècle. Les propositions utopiques des monopoleurs rentiers et l'étatisme intégral ne feront que marginaliser l'Algérie dans le cadre du concert des Nations. Je pense fermement avec bon nombre d'amis du secteur public-privé, d'universitaires, de bon nombre de gens s'activant dans les partis politiques de différentes sensibilités (étant non partisan) et associations, de toutes les régions du pays, que l'Algérie a besoin de tous ses enfants pour traverser la crise multidimensionnelle actuelle, n'étant pas seulement économique et politique mais aussi morale. L'Algérie a l'ambition de ses moyens, pouvant devenir, sous réserve d'une bonne gouvernance, un vecteur actif au niveau du bassin euro-méditerranéen et africain. La mobilisation de tous les Algériens est la condition fondamentale de la transition d'une économie de rente à une économie hors hydrocarbures. Elle doit reposer sur des entreprises compétitives publiques, qu'il faut également d'encourager en leur donnant plus d'autonomie (dépénalisation de l'acte de gestion), du secteur privé national et international en termes de coût et de qualité. Car en cette ère de mondialisation, où le poids économique est déterminant en ce XXIème siècle, dans les relations internationales, toute nation qui n'avance pas recule forcément. Aussi, le véritable nationalisme des Algériens se mesurera quant à leur capacité à contribuer à la création de la valeur ajoutée nationale et mondial. Source Magazine international- www.lesafriques.com

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