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Les utilisateurs face au diktat des transporteurs
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 07 - 2015

La wilaya de Tipasa, campée en bordure de la RN 11 est traversée quotidiennement par une affluence de véhicules de transport en commun, autobus, microbus et taxis ayant pour objet une mission de service public qui autorise à moissonner les gares routières qui sèment le territoire de la wilaya.
Mais cette abondance de gares routières obéit-elle aux orientations de la loi 01/13 du 7 août 2001 portant orientation et organisation des transports terrestres en matière de réalisation et de gestion des infrastructures d'accueil et de traitement de voyageurs par route ? Néanmoins ces stations routières dans leur généralité, ne répondent pas aux inquiétudes de la circulaire du ministère des Transports n°448 du 6 juin 2002 qui dispose que «Les actions de déploiement entreprises dans le secteur des transports routiers de voyageurs ont abouti à une augmentation importante de l'offre de transport. Pourtant, l'accomplissement des infrastructures d'accompagnement, n'a pas suivi le même rythme de développement du fait qu'elle relevait du caractère des collectivités locales, souvent démunies de moyens financiers. » En conclusion, la wilaya et les communes ne pouvaient pas faire face à la création, la gestion et la réalisation des gares routières qui sont définies comme étant « une installation dont l'objet est de faciliter au public l'usage des services de transport public routier de voyageurs servant une ou plusieurs localités. » Cette dernière devra se trouver par logique « proportionnée en fonction du flux de voyageurs annuel dont les déplacements se situent entre un million à 750 000 voyageurs par an et sollicitant de ce fait une superficie allant de 10 000m2 à 2 000 m2 et des superstructures de 1 500 m2 à 100 m2. » Ce sont ces paramètres qui déterminent le nombre de quais qui varie de 10 à 30 par gare routière. Au delà de ces expériences l'implantation des gares routières obéit à plusieurs dominateurs, spécialement un lieu qui s'inscrit dans les plans d'aménagements locaux, ainsi qu'un terrain d'assiette à l'entourage directe des grandes jonctions urbaines, mais aussi un accès au site devant être pratique, et sujet à une bonne visibilité en liaison instantanée avec les grands axes de circulation. Quant aux besoins réglementaires et pratiques, elles sont claires ; « la circulation doit être d'une bonne accessibilité en évitant les manœuvres. La gare routière doit avoir une entrée et une sortie ; les quais de départ et d'arrivée doivent être dissociés » Corrélativement au droit public, nous relevons un caractère obligatoire des services, notamment l'accès aux tableaux d'affichages, aux salles d'attentes, aux guichets, aux renseignements aux locaux de consignes et aux toilettes. A ce titre, Il convient de se rendre à l'évidence et de voir que la profusion dans les wilayas de Tipasa, Blida et Alger, de ce qu'on qualifie à tort de « gare routière » semble obéir à des considérations beaucoup plus lucratives que sociales. La location de ces sites par les communes, sous formes de concessions à des particuliers, permet de générer des recettes appréciables, qui avoisinent allégrement le milliard de centimes/an. Les investissements consentis par l'état pour la création d'infrastructures d'accueil et de traitement des voyageurs n'arrivent pas à répondre à l'augmentation de l'offre de transport. Ainsi, selon le ministère des Transports « la réalisation de telles infrastructures n'aurait pas suivi le même rythme de développement, du fait qu'elle relevait de la compétence des collectivités locales, souvent dépourvues de moyens financiers ». Au delà de cette carence d'infrastructures, il faut relever une réelle inadaptation entre les attentes des citoyens, l'ouvrage inquiétant de la notion du service public en matière de transport de voyageurs par les élus et les collectivités locales et la loi régissant les transports de voyageurs. Devant la dégradation et la dérive qui affecte forcément ce service public, un état des lieux en matière d'infrastructures de transports routiers s'impose au niveau de la wilaya de Tipasa. A ce titre , nous avons relevé que la configuration de ces infrastructures n'est pas conforme aux dispositions de la loi et de la circulaire ministérielle du 448 du 6 juin 2002 qui définie la gare routière comme étant « une installation dont l'objet est de faciliter au public l'usage des services de transport public routiers de voyageurs desservant une ou plusieurs localités » et « devant comporter un emplacement ou des quais pour l'embarquement de voyageurs, un abri couvert, local ou un hall pour l'attente des voyageurs, des locaux de renseignement et de consignes, des toilettes, buvettes et boutiques, un parking, des zones de stationnements pour autocars, taxis et véhicules particuliers, un dispositif d'éclairage et des liaisons téléphoniques, un local pour l'expédition, la récupération de l'enregistrement des colis et voyageurs, des locaux d'entretien et de réparation des véhicules appelés à desservir une gare routière. » Cette infrastructure impose certaines obligations à ses gestionnaires à l'égard des opérateurs de transports , le traitement équilibré des opérations de transport de voyageurs, la détermination des tarifs dont faire l'objet de concertatio, l'élaboration d'un programme de départs et d'arrivées conformément aux cartes d'horaires délivrées par la direction de transports de wilaya et enfin veiller au respect de la durée de stationnement. A l'égard des usagers, les obligations sont plus draconiennes notamment pour assurer l'accueil, l'orientation et l'information des usagers, réformer la qualité de service offert aux usagers, soutenir l'embarquement et le débarquement des passagers, ainsi que l'affichage des horaires de départs et d'arrivées dans des endroits accessibles au passagers, mais aussi informer le public par les moyens les plus approprié et dans les délais des modifications et suppressions temporaires ou définitives de service et l'affichage les tarifs et enfin la remise à la disposition du public un registre des doléances. Aucune des infrastructures d'accueil des voyageurs situées dans les wilayas de Tipasa, Blida et Alger n'est conforme aux dispositions réglementaires, à l'exception de la gare routière du caroubier (SOGRAL), qui répond très précisément aux normes requises. Celle de BOU-SMAIL, ne dispose pas de local ou hall d'attente des voyageurs, ni de tableau d'affichage des horaires de départs et d'arrivées des autobus. Elle cesse ses activités à partir de 19 heures à l'image de ses gestionnaires. Celle de Cherchell, construite loin du noyau central de la ville, ne dispose ni de hall d'attente, ni de parkings pour taxis, ni d'affichage d'horaires. Elle est nue. Elle est évacuée à partir de 19 heures par les transporteurs et ses gestionnaires. Les gares de Gouraya, Damous, Fouka, Nadhor et de Douaouda sont de simples haltes. La gare de Kolea est enclavée, son entrée constitue aussi sa sortie.

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