«L'Algérie a les moyens de son ambition. En effet, l'Algérie est le pays le plus vaste d'Afrique, du monde arabe et de la Méditerranée et qui dispose de l'un des gisements solaires les plus importants au monde, estimé à plus de 5 milliards GW/an», a fait valoir M. Lamamra à la 1re session des consultations ministérielles informelles préparatoires à la COP21 portant sur les questions politiques et l'équilibre général de l'accord. Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a indiqué que «L'Algérie a les moyens de son ambition dans le domaine des énergies renouvelables, une ambition légitime pour la hisser au statut de leader africain, voire mondial en la matière». Il a affirmé, dans ce contexte, que «l'Algérie a donc pour ambition légitime d'être, à terme, un leader africain, voire mondial, des énergies renouvelables», et «pour ce faire, a-t-il indiqué, l'Algérie s'emploie à promouvoir des accords programmatiques et stratégiques à long terme avec des partenaires tant au nord que du sud, tant bilatéraux que multilatéraux». Le même responsable a expliqué que «la moyenne annuelle d'ensoleillement de tout le territoire est estimée annuellement à plus de 2 500 heures et dépasserait les 3 600 heures dans les Hauts-Plateaux», ajoutant qu'en plus de ses 200 stations thermales, l'Algérie, dixième pays le plus vaste de la planète, dispose d'un réservoir géothermique considérable constitué par la nappe albienne qui s'étale sur plus de 700 000 km2». «Comme nous le savons tous, la géothermie est incontestablement la source d'énergie la plus propre et la moins chère», a-t-il relevé. «Notre volonté est de mettre sur pied, dès l'année prochaine si possible, un forum africain des énergies renouvelables en tant que plateforme regroupant les décideurs africains avec leurs partenaires ainsi que les dirigeants CEO des compagnies publiques et privées», a-t-il affirmé, ajoutant qu'«une foire annuelle des technologies accompagnerait avantageusement ce forum». «L'Algérie, qui a été parmi les premiers pays signataires à Rio de la convention-cadre sur les changements climatiques, entend assumer les responsabilités qui sont les siennes aux niveaux national et international», a-t-il assuré. Il a fait part, dans le même sillage, des «mesures ambitieuses» adoptées par l'Algérie en matière de «maîtrise de la consommation énergétique à l'horizon 2030, accompagnées de mesures de promotion de l'efficacité énergétique et d'intensification de l'utilisation des énergies nouvelles et renouvelables». Pour rappel, M. Lamamra a tenu à réaffirmer, par la même occasion, «la ferme détermination de l'Algérie de ne ménager aucun effort pour permettre à la communauté internationale d'être au rendez-vous de l'Histoire, à Paris le 11 décembre prochain, qui se trouve, a-t-il dit, être une date marquante dans la prise en charge de sa destinée par le peuple algérien».