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La mafia crée l'anarchie en squattant les plages
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 08 - 2015

Tout le long du littoral de la wilaya de Tipasa, les manques de moyens adéquats existent pour prendre en charge les demandes des touristes nationaux et étrangers lorsqu'on sait que Tipasa est une destination très prisée durant la saison estivale. Il est hélas constaté que la réglementation en vigueur n'a trouvé aucun écho auprès de certains plagistes qui squattent des lieux appartenant au secteur public, donc censés être gratuits.
En effet les parkings informels qui jouxtent les plages ainsi que les ruelles environnantes qui sont squattés de force par des exaltés sans foi ni loi au mépris des lois et des citoyens de couches sociales moyennes. C'est le même état d'esprit sur l'ensemble des côtes de Tipasa où le laxisme des autorités a encouragé ces énergumènes qui n'ont aucunement peur de l'Etat. Plus grave encore, les stationnements, sous la garde agressive des gros bras, sont soumis au paiement de 100 DA sans justificatif. Sur toute la côte, allant de Fouka, Douaouda, jusqu'à Tipasa, c'est le même schéma qui s'applique en cette période estivale. Cette somme est malheureusement exigée sous l'intimidation par des racketteurs à Douaouda et à Tipasa, qui sous-louent ces espaces dans l'ignorance totale des lois et règlements. Dans les années 60 et 70, ces surveillants officiels étaient généralement âgés, retraités et munis d'un brassard. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, en l'absence de réglementation ! Néanmoins, il est heureux de constater que les garde- autos désignés de Hadjout, Ahmer El Aïn et Koléa ont presque été écartés et ont disparu, à la grande satisfaction des chauffeurs. Sur le littoral cherchellois, allant de Cap Blanc jusqu'à Cap Rouge et au-delà, jusqu'à Hadjret Ennous, certains individus ont érigé incognito des cabanons au bord de la plage pour s'adonner à la revente, soit de sandwichs, soit de cigarettes, en prohibant directement l'accès piéton aux vacanciers, en marquant leur territoire et en ne laissant qu'un mince filet de plage pour y accéder. Plus important, on nous rapporte qu'au lieu-dit « Veau marin », entre Hadjret Ennous et Sidi Ghilès, des individus, ayant leurs champs mitoyens des plages, ont directement bloqué et interdit l'accès à ces plages. Récemment, la portion rocheuse de Cap blanc, située à l'est de Cherchell, occupée cha-que saison estivale et depuis plusieurs années par des individus ayant ceinturé les accès, ont été récemment sommés de quitter ces campings sauvages, par les forces de sécurité. La même interdiction a été appliquée aux campings sauvages de Damous, Larhat, Beni Haoua, Gouraya et Oued Sebt, dont les indus occupants furent aussi sommés manu militari de décamper. Il convient de rappeler par ailleurs que cette pratique illégale d'occupation de l'espace maritime s'est faite par la grâce d'une indulgence cachée au vu et au su des élus et sans une quelconque intervention de leur part. A Cherchell, des individus ont squatté des portions de plage, au vu et au su de tout le monde et s'apprêtent à construire des locaux en dur, en délimitant avec force, violence et chiens bergers à l'appui des portions de territoires, de sable fin et doré, et gare à ceux qui auraient la mauvaise idée de se plaindre ! Ces méthodes désordonnées, non condamnées par ceux qui sont censés appliquer l'ordre et la loi, encouragent l'émergence de lassitude citoyenne. Les élus et les communes qui sont responsables directs de la poussée de ce racket esquivent la réglementation, en plantant leur tête sous terre, à l'instar des autruches, en se cachant les yeux et le visage. Des citoyens iront jusqu'à affirmer : «C'est une mafia qui gère ces espaces». Si l'initiative provenant de la directive ministérielle fixant le nombre de concessions de plages les plus importantes en termes d'affluence lors de cette saison estivale avait suscité une certaine satisfaction citoyenne, il y a le revers de la médaille, car le citoyen se trouve toujours confronté au diktat imposé par de pseudo-concessionnaires, n'ayant quelquefois que de simples autorisations verbales accordées à titre de privilège. Ces barons de la plage se comportent en seigneurs des lieux et de la mer durant plusieurs années, et malheureusement continuent à s'approprier en toute impunité des surfaces entières du domaine maritime. Certains iront jusqu'à construire des villas et des commerces à moins de 100 métres, notamment à El Beldj, Chenoua et El Hamdania. Lors de l'accès à la plage, les estivants et leurs enfants se retrouvent confrontés au calvaire du stationnement, des « surveillants » , portant un gilet bariolé avec sifflet à l'appui vous mettent sous le menton un ticket imprimé illégalement « légalisant l'accès à la plage » et dans l'autre main , une matraque. Ainsi, les citoyens dans leur grande majorité sont contraints de payer la rançon qu'on leur impose sous la menace. Certains diront «c'est la débâcle !». A la question de savoir comment sont acquis les droits de gestion des plages, des jeunes de Gouraya, de Messelmoun et de Oued Sebt ont affirmé: « Nous avons soumissionné et on a eu le marché pour plusieurs millions qu'on doit récupérer ! ».

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