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L'insalubrité freine le développement du tourisme local
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 09 - 2015

Le meilleur déchet, c'est celui qui n'existe pas. Trier, c'est bien. Jeter moins, c'est encore mieux ! Moins de déchets, c'est moins de gaspillage, moins de pollution, moins d'argent consacré a ces questions.
La ville thermale de Sidi-Bouhanifia les bains ne conjugue malheureusement plus le verbe trié au présent. Ordures ménagères, gravats, cartons d'emballage, bouteilles en plastique verres, gobelets, pneus et autres objets flottants non identifiés font partie désormais du paysage de l'oued qui traverse la ville. Une liste d'ingrédients des déchets putrescibles et imputrescibles dans une sorte de gamme d'activités guidées ou des explications lexicales sont loin de faire une approche citoyenne, car ces questions sont peu inculquées dans l'éducation citoyenne. A Sidi-Bouhanifia, les bains particulièrement, le combat contre la saleté suppose une transformation radicale de mentalité car l'insalubrité a été érigé en règle dans ce haut lieu du tourisme ou du moins ce qui en reste, comme meuble, ne s'améliore guère. Les déchets plastiques et les eaux usées font partie de son décor au niveau du lit d'oued-Bouhanifia. En des endroits, y compris au centre-ville, l'odeur est nauséabonde à tel point que la plupart des touristes nationaux ont un profond dégoût de revenir. «Sidi Bouhanifia que nous avons connu dans les années soixante-dix, n'est plus la même. Beaucoup de choses ont changé dans le mauvais sens malheureusement, notamment la salubrité publique qui pose problème», nous explique un couple d'un certain âge rencontré à la terrasse du café de l'OuedBouhanifia. Au-delà de l'assainissement, l'entretien et l'amélioration urbaine posent problème, vu que les images qui nous parviennent de l'Oued-Bouhanifia ne semblent pas déranger ceux qui sont autour de la table à Sidi-Bouhanifia. A ce niveau, si rien n'est fait à court et moyen terme, la ville des eaux perdra tout son charme. Biodégradables, inertes ou toxiques, certains déchets qui se sont déposés ou ont été déposés ne veut pas dire forcement inoffensifs, car les déchets ménagers toxiques et les résidus de substances potentiellement nocives qui sont lâchés à partir des canalisations des eaux usées, qui pour la plupart se déversent dans l'oued. L'eau saumâtre qui baigne langoureusement le long de l'oued-Bouhanifia, visible à l'œil nu, est devenue la curiosité de tous les passants qui foulent les deux ponts de la ville. Le problème des déchets doit être traité globalement. La ville de Sidi-Bouhanifia, à l'instar des autres villes, sont mises en danger par des déchets qui s'accumulent. Ils sont devenus trop souvent artificiels, n'espérons donc pas les digérer facilement qu'auparavant. L'exemple flagrant de la ville des thermes Sidi-Bouhanifia, pour ne pas citer d'autres sur le territoire de la wilaya, exige une prise en charge urgente. Les décharges sauvages tout le long de l'oued qui polluent la vue et les mauvaises odeurs des urines provenant des toilettes de fortune à ciel ouvert sans compter les excréments humains et autres déchets qui pourrissent à l'air libre, côtoient indéniablement un site d'activité touristique appartenant à un environnement proche, où les enfants, jeunes et moins jeunes et autres foules de touristes nationaux qui observent avec fatalité la dérive de la chose publique. Le défi immédiat est de mettre chacun devant ses responsabilités y compris les citoyens et autres glaneurs qui jettent leurs machins partout, particulièrement quand on voit certains, soit par négligence, soit par inconscience mettent des objets encombrants à l'exemple des piles, médicaments, produits dangereux, déchets d'équipement électriques et électroniques dans l'Oued-Bouhanifia. Dans un autre contexte, mais toujours concernant l'hygiène, le tourisme est devenu après la décennie noire, un pilier de l'économie locale, ce qui fait que chaque famille se sent directement concernée par l'activité touristique. Les hôteliers sont les premiers concernés ou plus d'une cinquantaine d'établissements se partagent le gâteau d'une manière inéquitable, plus connu sous le jargon commerciale «concurrence déloyale». Les prix pratiqués pendant la grande saison et la basse saison sont très élevés vu l'hygiène des lieux et l'état des chambres qui en disent long. Le visiteur averti ne peut donc qu'être surpris par la floraison de ces hôtels business. Pour les restaurants sans étoiles qui pullulent, leur particularité, contrairement à leur dénomination, le menu fretin est très limité avec des additions et soustractions où il est préférable avant de passer à table de bien examiner les lieux.

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