La visite effectuée par le secrétaire d'Etat du Tourisme, M. Hadj Saïd, dans la wilaya de Mascara, avait pour objet de trouver des solutions au manque d'infrastructures touristiques. L'évolution du secteur du tourisme dans la wilaya de Mascara obéit à des actions d'envergure susceptibles de charmer les curistes et les touristes. Les sites historiques ne manquent pas dans la région, mais l'état du désintéressement absolu où ils s'échangent à l'heure où nous mettons sous presse, ne peut encourager de telles initiatives, où parait-il, les responsables ont d'autres chats à fouetter. Dans ce volet, il parait, que des lignes visant à retoucher les erreurs commises dans un passé récent, sont en voie de concrétisation, et ce, en dépit de certains blocages et autres bricolages enregistrés dans ce secteur où la volonté et le fond manquent le plus, pour mettre fin à ces potentialités sous exploitées. Dans le même ordre d'idée, la direction du tourisme de la wilaya de Mascara, qui ne communique pas avec une certaine presse et ce, à tous les niveaux, a parait-il, fait des offres par le canal d'une énumération faisant découler les différentes opérations susceptibles d'être concrétisées dans le cadre des différents programmes national, sectoriel ou sur fond de wilaya. Les opérations maintenues ne sont que celles qui revêtent un cachet distinctif ou sous le poinçon de l'impératif. Les potentialités touristiques existent dans la région de Béni-Chougrane mais sont sous-exploitées, car, peu ou proue, ce secteur était relégué au second plan. Des projets rejetés à tous les niveaux où le peu d'impact que la réalisation de ces projets aura sur la région, et dont les plus informés se sont rétractés pour voir dans d'autres wilayas pour un investissement plus sûr. A cet effet, les plus avertis formulent la nécessité d'un maximum de projets pour ne profiter finalement que d'un minimum d'opérations. Pourtant le secteur du tourisme est générateur d'emplois et de source de revenus non-négligeables pour peu que les concours nécessaires soient cohérents via des responsables ayant pouvoir de décision. Donc, il est injuste de notre part d'attaquer ou de critiquer le wali de la wilaya de Mascara, M. Ouled Salah Zitouni, sur ce qui se combine derrière lui par certains directeurs d'exécutif et autres responsables qui affaiblissent cette volonté d'édifier la bonne gestion de la wilaya dans la transparence loin de la corruption, la tchippa, les sucreries et autres dérives maffieuses. En effet, il est impossible de contrôler tout et tous ce répugnant manège qui n'honore nullement l'administration minée par tant de dérives et dont notre pays souffre excessivement. Mascara aujourd'hui, la capitale de l'Emir Abdelkader peut s'énorgueillir de disposer de la ville thermale de Sidi Bouhanifia qui illustre le tourisme de masse par excellence, par un nombre impressionnant de visiteurs et curistes qui y séjournent annuellement. En effet, avec des hôtels et particulièrement ses eaux thermales, Sidi Bouhanifia demeure la ville des eaux qui abrite la plus grande affluence de visiteurs, où une grande totalité fiduciaire circule à l'intérieur de la daïra. Ces dépenses sont effectuées par l'hébergement, la restauration, les soins, les cures, les excursions et divers autres commerces, à la grande satisfaction de la population ciblée, qui tire sa part de ce business, directement ou indirectement. On évoquera dans ce passage, que le chef lieu de la daïra de Sidi-Bouhanifia ne recèle sur son territoire d'aucune banque, sauf d'une petite poste qui ne peut contenir tout ce beau monde, qui d'ailleurs est obligé de s'orienter vers le chef-lieu de la wilaya ou carrément à Sidi Bel-Abbès pour retirer l'argent. Avec ses 52 hôtels totalisant 1 205 chambres pour 2 382 lits, la ville des eaux dispose de l'essentiel du potentiel en infrastructures touristiques de la wilaya de Mascara, à l'exception du chef-lieu qui accuse un déficit important en infrastructures hôtelières. Les hôtels en question, sont pour la plupart dans un piteux état où le minium d'hygiène reste à désirer. Les cafards, rats et autres bestioles rampantes sont légion au niveau de cette ville des eaux, qui soulignons-le, a perdu beaucoup de ses «étoiles», et ce , depuis 1992 ,où des hôteliers ont carrément retourné la veste pour des considérations financières pour en faire des motels. Au niveau du chef-lieu de la wilaya, les trois hôtels ou plutôt motels actuellement en activité laissent beaucoup à désirer. La restauration est indéniablement absente ce qui s'apparente à des hotels-dortoirs, où le service minimum pour satisfaire les clients demeure dépouillé de sa véritable notion du savoir-faire dans le tourisme de chez nous, où beaucoup, reste à faire dans ce domaine voué à l'échec via des mentalités rigides qui coincent les bonnes initiatives des uns et des autres . L'environnement dans la daïra de Sidi Bouhanifia n'est plus respecté par des hôteliers irrespectueux qui répandent les eaux usées provenant de leurs hôtels directement dans l'oued Bouhanifia, créant ainsi des odeurs nauséabondes sous le pont de la ville des eaux où les curistes et autres touristes sont enclins de se boucher le nez pour pas inhaler des émanations qui perdurent durant toute l'année, sans que les responsables au niveau local ne bougent afin de sensibiliser les récalcitrants. Dans un autre contexte, il y a lieu de mentionner, que la ville des eaux manque considérablement de toilettes publiques pour les deux sexes. Des espaces d'urinoirs à ciel ouvert se développent au vu et su des responsables concernés par ce problème de salubrité publique. La saleté qui se propage a dénaturé ce sceau de la villégiature. A l'heure actuelle, les opportunités d'investissement en matière d'hôtellerie de différents standings et de différentes catégories demeurent le parent pauvre du tourisme dans la wilaya de Mascara. En outre d'autres potentialités permettent le développement, à l'exemple du site archéologique romain communément appelé Alamiliaria, sis dans la daïra de Benian au lieu dit Merdja, distant d'environ une quarantaine de kilomètres du chef- lieu, où de caveaux funéraires ont été fouillés à l'instar de la tombe d'un ancien cavalier de lala –miliara découverte par un certain Rouzier, instituteur à Tizi-Ouzou durant l'époque coloniale. Actuellement le site se trouve dans un état d'abandon. Le site préhistorique de «l'homme de Palikao» sis dans la daïra de Tighennif, ainsi que certains édifices sont très mal exploités afin de les mettre en exergue dans le cadre du tourisme pédagogique et instructif à l'endroit des étudiants et chercheurs.