La recherche scientifique, un projet de loi qui sera bientôt débattu au Parlement, comme l'a annoncé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, dimanche à Mostaganem. « L'avant-projet de loi sur la recherche scientifique a été débattu au niveau de la commission éducation, culture et affaires religieuses et waqfs de l'APN. Il sera soumis dans les prochains jours au débat avant son adoption dans le courant de ce mois », a précisé dans une déclaration de presse, le ministre de l'Enseignement supérieur. L'objectif de ce projet de loi est de permettre à la recherche scientifique de « répondre aux exigences économiques afin que l'université algérienne contribue au développement du pays », a expliqué Tahar Hadjar. Lors de sa visite à une exposition des travaux et inventions réalisés par des chercheurs de l'université, le ministre a rappelé l'importance d'encourager ces initiatives et exploiter ces inventions dans des applications pouvant être utiles sur les plans économiques, industriels et sécuritaires. A ce sujet, il appelé les chercheurs à prendre attache avec l'agence nationale de valorisation de la recherche dont le rôle est d'aider les chercheurs et les accompagner afin qu'ils matérialisent leurs recherches. Le ministre a également invité les recteurs et les responsables des bibliothèques universitaires à généraliser l'utilisation du système de documentation et d'archivage en ligne qui représente un réseau rassemblant les connaissances et informations produites à l'échelle nationale et mondiale. « Ce système facilitera la réalisation des travaux des enseignants, les chercheurs et les étudiants qui auront à leur disposition des millions de données, de références, de contenus documentaires, et de travaux de recherche. Ces connaissances sont disponibles en plusieurs langues », a affirmé le ministre. Par ailleurs, Tahar Hadjar a souligné la nécessité d'ouvrir des spécialités à vocation nationale au niveau de chaque université afin de remplacer les instituts de ce genre, aujourd'hui disparus, à l'exemple de l'institut d'agronomie. « Ces instituts accueilleront des jeunes venus de toutes les régions comme ce fut le cas dans les années 70 et 80 », a-t-il ajouté. En ce qui concerne la rentrée universitaire, le ministre a souligné que l'université de Mostaganem a garanti tous les moyens pour assurer le bon déroulement de cet évènement. Ce campus ne connaît pas de déficit en places pédagogiques. Au cours de sa visite, Hadjar a visité plusieurs laboratoires et inspecté le chantier de réalisation d'une bibliothèque universitaire de 1.000 places, qui sera opérationnelle dans quelques semaines. L'université de Mostaganem compte 8 facultés, un institut d'éducation physique et sportive, une école supérieure de l'éducation et une école préparatoire des sciences naturelles. Elle dispose également de 7 résidences universitaires totalisant 15.948 lits.