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L'Algérie, cette Africaine qui boîte du côté bilatéral
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 09 - 2015

L'Algérie est l'un des six plus grands pourvoyeurs financiers de l'Afrique dans le cadre de l'action panafricaine sous l'égide de l'Union du même nom. Elle demeure un acteur historique engagé en faveur d'une émergence politique et économique du continent au service de ses populations et contre toute survivance des carcans du colonialisme, boulet au développement et au progrès.
Son action dans ce cadre bilatéral ne passe pas inaperçue et ses mérites ne sont pas oubliés, preuve en est que l'Algérie est sans conteste le pays le plus africain de l'Afrique du Nord pour n'avoir jamais tourné le dos au Sud ni jamais inscrit dans ses propres priorités politiques une quelconque position ou action qui aille à l'encontre des intérêts du continent. Jalouse de sa souveraineté et de son africanité, l'Algérie est restée un acteur dynamique du panafricanisme, montrant une foi inébranlable dans la capacité de l'Afrique à se relever et à se guérir de tous les maux qui la rongent. C'est ce que l'Algérie, au vu et su de tous les pays africains et du monde, consent comme ligne de conduite et comme efforts en tant que composante stratégique de l'Afrique ? Ce que l'Algérie ne fait pas – ou fait très mal- en revanche – c'est de capitaliser sur l'immense potentiel que sa stature panafricaine lui donne de fait pour servir les intérêts algériens tout en faisant bénéficier les autres pays africains. Il s'agit pour notre pays de marquer sa présence au niveau des relations bilatérales à l'échelle africaine. L'on voudra certainement opposer à ces dires, au dernier titre, que l'Algérie est présente politiquement sur le plan bilatéral. S'il ne s'agit que d'annonces d'intentions ou de constats d'excellences des relations politiques dont on dit à chaque fois dans des communiqués laconiques qu'elles ne reflètent pas le niveau des relations économiques, nous en avons consommé suffisamment pour savoir que ce ne sont que des salves à blanc qui demeurent sans suite. Que dire de certains Etats, absents complètement du cadre multilatéral, qui agissent sur le plan bilatéral avec une efficacité et une rationalité dignes des entreprises économiques ? Ces pays sont implantés partout en Afrique, via leurs opérateurs économiques les plus importants et aussi les plus petits, ils agissent en profondeur sur le tissu économique pour le marquer de leur présence, et affectent positivement les populations locales en fusionnant avec elles dans le quotidien social et économique. Certains pays disposent même de réseaux bancaires dans ces contrées africaines, donnant un gage de puissance financière à leurs partenaires africains en leur montrant leur disponibilité à agir avec eux, à l'amont financier, dans l'action de développement local. Il y a là, dans ces dispositions bilatérales concrètes, des atouts déterminants à même de faire oublier que l'Algérie est un grand acteur du panafricanisme. Que font nos opérateurs économiques privés et publics pour accompagner les actions diplomatiques et de lobbying des pouvoirs publics en Afrique, sachant que leur avenir est dans ce continent ? Que font les pouvoirs publics pour inculquer une culture de la vision économique africaine aux opérateurs économiques algériens ? Autant de questions qui témoignent de l'importance des réponses face au caractère béant des carences.

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