La nouvelle loi d'application du salaire minimal garanti (SNMG) a été le thème d'une journée d'information organisée, mercredi, par la Chambre de commerce et d'industrie Sufat d'Aïn Témouchent, en son, siège à laquelle ont pris part plusieurs directeurs et chefs d'entreprises privées. Dans son intervention, l'inspecteur régional du travail de l'ouest, Bendib Mohamed, a déclaré : «La wilaya d'Aïn Témouchent est la première visitée parmi les six de notre compétence. L'objet de cette journée est d'expliquer aux employeurs l'application de la nouvelle loi relative au salaire minimum national garanti qui est arrêté à 18 000 DA. En effet, chaque employeur est tenu d'avoir une administration de gestion du personnel, la grille des salaires et des indemnités et primes pour chaque poste de travail. Le salaire minimum se calcule à partir du salaire de base auquel s'ajoutent les primes et les indemnités. Le total ne doit pas être inférieur à 18 000 DA. Dans le cas contraire, l'employeur sera sanctionné.» En réplique, le président de la Chambre de commerce a dénoncé le manque de communication entre l'inspection du travail et les employeurs. Dans ce contexte, il a été décidé la création d'une revue semestrielle d'informations et d'orientations. En principe, tout titulaire d'un registre du commerce doit subir une formation sur la gestion du fisc, la gestion du personnel, etc. Aussi, M. Bendib a ajouté : «Depuis juillet jusqu'à fin août, l'inspection régionale d'Oran a effectué 4 556 contrôles qui ont visé 4 556 entreprises pour explication de cette nouvelle.» En outre, ses agents ont accompli 40 000 visites depuis le début de l'année à travers les six wilayas de l'Ouest.