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La sortie de crise n'est pas encore acquise
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 09 - 2015

Au Burkina Faso, le résultat de la médiation engagée ce week-end ne satisfait personne, mais elle pourrait ouvrir la voie à une sortie de crise en misant sur la bonne volonté de toutes les parties.
Après trois jours de concertations dans un hôtel de Ouagadougou, le chef d'Etat sénégalais et président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Macky Sall, a rendu public, dimanche 20 septembre, « un projet d'accord politique » devant mener au départ des putschistes du pouvoir au Burkina Faso. Si celui-ci est validé – aucune des parties n'avait lundi matin signé le texte –, les auteurs du coup d'Etat du 17 septembre seraient les principaux bénéficiaires des négociations. Que prévoit le projet d'accord des médiateurs ? Le plan, qui doit être soumis mardi aux chefs d'Etat de la Cédéao lors d'un sommet extraordinaire, prévoit « le retrait des militaires du gouvernement». La mesure vise tout particulièrement le premier ministre de la transition, le lieutenant-colonel Isaac Zida. Issu des rangs du régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'officier est honni par ses anciens frères d'armes à l'origine du putsch. Si le projet d'accord est validé, ces derniers pourraient bénéficier d'une loi d'amnistie, adoptée au plus tard le 30 septembre. Enfin, les candidats aux élections présidentielle et législatives qui avaient soutenu, en octobre 2014, le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré devraient finalement pouvoir participer aux futurs scrutins, décalés « au plus tard au 22 novembre ». L'exclusion du champ politique des proches de l'ancien régime est l'une des principales raisons invoquées par les putschistes pour justifier leur coup de force. Que va devenir le général Diendéré ? En cas de signature de l'accord, le général Diendéré, porté à la tête du pays par les auteurs du coup d'Etat, devrait remettre les clefs du palais de Kosyam au président de transition, Michel Kafando. Retenu deux jours par les auteurs du coup d'Etat, ce dernier est toujours en résidence surveillée. L'avenir du RSP est laissé à l'appréciation des futures autorités élues. Avant son renversement le 17 septembre, le gouvernement de transition souhaitait dissoudre le régiment et disperser ses hommes dans différentes unités de l'armée burkinabée. Comment le plan de sortie de crise a-t-il été accueilli ? Très actif lors de la mobilisation qui a provoqué la chute de Blaise Compaoré, le porte-parole du Balai citoyen, Guy-Hervé Kam, n'a pas mâché ses mots : « Ce sont des propositions honteuses. Ils ont cédé à toutes les demandes [des putschistes]. La Cédéao a payé la rançon de la prise d'otages. J'ai honte pour l'Afrique. J'ai honte pour la Cédéao. Nous allons résister. Mieux vaut mourir debout que vivre couché.» Un cadre du Mouvement du peuple pour le progrès, l'un des principaux partis politiques, furieux lui aussi à l'endroit des médiateurs qui « auraient mieux fait de ne pas venir », estimait que « le RSP avec le soutien de l'ancien parti de Blaise Compaoré a fait un coup d'Etat pour obtenir tout ce qu'il voulait et l'a obtenu.» «Les braqueurs de la banque ont été escortés et amenés aux îles Caïman, mais ça ne va pas se passer comme ça. C'est sûr que le sang va couler ». Face à la colère des mouvements de la société civile et d'une partie de l'ancienne opposition, Ablassé Ouédraogo, du parti Le Faso autrement, considérait cependant que «ces propositions sont raisonnables». «Les origines de cette crise résident, selon lui, dans le manque de justice » – sous-entendu à l'égard des partisans de M. Compaoré, dont les candidatures ont été invalidées par le Conseil constitutionnel – et « dans l'égocentrisme de certains responsables politiques ».

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