La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, approuvée par référendum populaire le 29 septembre 2005 a permis de tourner la page de la tragédie nationale pour ouvrir la voie à la relance de l'économie nationale, ont affirmé des responsables chargés du suivi de l'application de cette loi. La charte, pierre angulaire de la politique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dès son élection à la magistrature suprême en avril 1999, a permis à l'Algérie de retrouver la paix et la sécurité, éléments indispensables pour relancer la construction et l'édification nationales, ont-ils souligné. Approuvée par plus de 90% des suffrages lors du référendum de septembre 2005, la charte qui a accordé une grâce au profit des «égarés» en contrepartie de leur reddition «a réalisé en un temps record tous les objectifs qui lui ont été assignés», martelait, à chaque fois, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini. L'amélioration de la situation sécuritaire a eu des répercussions «positives» sur l'économie nationale. Le recul des actes terroristes, fruit de la politique de réconciliation nationale prônée par le chef de l'Etat, a ainsi permis le redémarrage des grands chantiers, bloqués durant la décennie noire, d'apporter des réponses aux besoins les plus pressants de la population et le lancement de plans de relance économique. Ce n'est qu'en 2005 que l'Algérie a pu consolider le processus de développement amorcé en 2000 grâce à un volume d'investissement qui a frôlé les 200 milliards de dollars durant la période allant de 2005 à 2010, ajoute-t-on.