Parmi les engagements pris par le président candidat Abdelaziz Bouteflika, déclinés lors de son annonce de sa candidature à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, figure en bonne place, «la poursuite de la promotion de la réconciliation nationale». Il reste bien entendu, a déclaré le président candidat, que «nous continuerons à faire face par tous nos moyens à la menace terroriste», mais la main est toujours tendue «à tout égaré» qui saurait se ressaisir. Un discours empreint d'une fermeté vis-à-vis de ceux qui n'ont pas à l'esprit le repentir, mais conciliant envers ceux qui projettent de rejoindre la voie de la sagesse. C'est toute la philosophie de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale que le président candidat entend poursuivre et approfondir. Laquelle charte, initiée par le Président Bouteflika, a été approuvée par les électeurs algériens lors du référendum du 29 septembre 2005. Selon l'article 47 du décret présidentiel portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le Président est autorisé, «en vertu du mandat qui lui a été conféré par le référendum du 29 septembre 2005», à prendre «à n'importe quel moment, toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre la Charte pour la paix et la réconciliation nationale». Selon Me Farouk Ksentini, président de la CNCPPDH (Commission nationale consultative de promotion et de préservation des droits de l'Homme), «toute la philosophie de la réconciliation nationale est de n'exclure ni laisser personne en marge», soulignant que «la CNCPPDH a toujours parlé et transmis dans ses rapports au chef de l'Etat, les revendications des laissés-pour-compte de la tragédie nationale». Il pense que le premier magistrat du pays prendra de nouvelles mesures pour toucher toutes les catégories visées par la réconciliation nationale. Je veux dire par là, explique-t-il «des victimes du terrorisme». Précisant le fond de sa pensée, Me Farouk Ksentini cite le cas des fermiers qui ont vu leurs fermes incendiées, les déportés au Sud sans jugement, les industriels et les entrepreneurs qui ont perdu leurs outils de production et les gens licenciés, militaires et agents des services de sécurité, en raison de leurs positions politiques. En somme, les «oubliés» de la réconciliation nationale. Pour le patron de la CNCPPDH, «il est nécessaire de songer à ces catégories de la population pour que la réconciliation nationale soit globale». Il reste que des familles victimes du terrorisme refusent l'indemnisation allouée par l'Etat. «Nous respectons leur choix», dit-il, soulignant qu' «elles ne sont pas obligées d'accepter». S. B. Parmi les engagements pris par le président candidat Abdelaziz Bouteflika, déclinés lors de son annonce de sa candidature à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, figure en bonne place, «la poursuite de la promotion de la réconciliation nationale». Il reste bien entendu, a déclaré le président candidat, que «nous continuerons à faire face par tous nos moyens à la menace terroriste», mais la main est toujours tendue «à tout égaré» qui saurait se ressaisir. Un discours empreint d'une fermeté vis-à-vis de ceux qui n'ont pas à l'esprit le repentir, mais conciliant envers ceux qui projettent de rejoindre la voie de la sagesse. C'est toute la philosophie de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale que le président candidat entend poursuivre et approfondir. Laquelle charte, initiée par le Président Bouteflika, a été approuvée par les électeurs algériens lors du référendum du 29 septembre 2005. Selon l'article 47 du décret présidentiel portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le Président est autorisé, «en vertu du mandat qui lui a été conféré par le référendum du 29 septembre 2005», à prendre «à n'importe quel moment, toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre la Charte pour la paix et la réconciliation nationale». Selon Me Farouk Ksentini, président de la CNCPPDH (Commission nationale consultative de promotion et de préservation des droits de l'Homme), «toute la philosophie de la réconciliation nationale est de n'exclure ni laisser personne en marge», soulignant que «la CNCPPDH a toujours parlé et transmis dans ses rapports au chef de l'Etat, les revendications des laissés-pour-compte de la tragédie nationale». Il pense que le premier magistrat du pays prendra de nouvelles mesures pour toucher toutes les catégories visées par la réconciliation nationale. Je veux dire par là, explique-t-il «des victimes du terrorisme». Précisant le fond de sa pensée, Me Farouk Ksentini cite le cas des fermiers qui ont vu leurs fermes incendiées, les déportés au Sud sans jugement, les industriels et les entrepreneurs qui ont perdu leurs outils de production et les gens licenciés, militaires et agents des services de sécurité, en raison de leurs positions politiques. En somme, les «oubliés» de la réconciliation nationale. Pour le patron de la CNCPPDH, «il est nécessaire de songer à ces catégories de la population pour que la réconciliation nationale soit globale». Il reste que des familles victimes du terrorisme refusent l'indemnisation allouée par l'Etat. «Nous respectons leur choix», dit-il, soulignant qu' «elles ne sont pas obligées d'accepter». S. B.