La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a indiqué mardi dernier à Alger que l'intégration des enfants handicapés en milieu scolaire nécessitait des accompagnateurs spécialisés. La scolarisation des enfants souffrant de légers handicaps en milieu ordinaire nécessite des accompagnateurs spécialisés relevant du secteur de la Solidarité nationale, a précisé Mme Meslem à APS, ajoutant que ce type d'encadrement «fait gravement défaut». Les 393 établissements spécialisés qui relèvent du secteur ont accueilli jusqu'à cette année scolaire plus de 21 000 enfants et adolescents présentant un handicap mental, sensoriel (déficiences visuelle et auditive) ou moteur, a fait savoir la ministre, précisant que quelque 5 317 encadreurs spécialisés (psychologues, éducateurs, assistants sociaux) prenaient en charge ces enfants dans le cadre des équipes pluridisciplinaires constituées dans ces établissements. Concernant les appareillages pour personnes handicapées, la ministre a indiqué avoir donné des instructions aux directeurs de wilaya de l'action sociale relevant de son secteur pour faire acquisition de tels produits auprès du secteur privé s'ils ne sont pas disponibles au niveau de l'Office national d'appareillages et d'accessoires pour personnes handicapées sous tutelle du ministère du Travail. Sur la question du retard d'attribution de certaines pensions aux handicapés, Mme Meslem a estimé que ce problème «ne concerne que les handicapés à 100%». Il est très souvent dû au fait que les parents de la personne handicapée ne disposent pas d'un jugement d'interdiction final les autorisant à retirer la pension à sa place, a-t-elle expliqué.