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Abdelkader Khodja, doyen d'Ouled Cherif, s'en est allé
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 12 - 2015

C'est une foule immense qui a accompagné cette semaine au mausolée Cheiïkh Sahraoui saint patron de la région d'Ouled Cherif et Mekhatria de la commune de Guertoufa, à 5 km de Tiaret, le centenaire Khodja Aek qui laisse derrière lui des descendants entre fils et filles, petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Originaire de la tribu d'Oued Cherif Khodja Aek, véritable bibliothèque vivante, et militant écologiste, selon ses proches, a préféré se consacrer à l'éducation de ses enfants et au travail de la terre. Il racontait que l'un de ses premiers souvenirs remontait aux massacres du 8 Mai 1945 à Sétif, Guelama et Kherratta, l'assassinat du rossignol de gzoul le chahid Ali Maachi et ses deux compagnons Belmostera Djilali et Mohamed Djahlane pendus et suspendus sur la platane centenaire à la place Carlot, actuellement baptisée du nom des martyrs. De son vivant, notamment lors de ses dernières années, le doyen des Khowaja recevait régulièrement un grand nombre de personnes qui le sollicitaient pour avoir sa bénédiction. Si Aek était doté, dit-on, d'une vraie baraka ! Ce que nous confirme sa fille aînée. Des youyous ont marqué le passage du convoi funèbre à hauteur du domicile mortuaire. Dans l'oraison funèbre, les villageois ont rappelé les qualités humaines et professionnelles de l'homme, où il a travaillé durant son enfance comme apprenti dans les fermes coloniales fraîchement installées alors qu'il n'avait que 10 ans. Nul n'a besoin de consulter les registres d'état civil. Si Khodja Aek garde en mémoire tous les événement qu'a connus la région ce que confirme la sacoche en cuir qui contenait les archives. Reconnaissant son parcours hors du commun, il était également connu et reconnu pour son humour et son savoir-faire dans l'agglomération du saint Cheikh Sahraoui et sa région. Le doyen Khodja était à la fois fellah, militant écologiste, et surtout un amoureux de la nature qui a formé plusieurs générations de jeunes intéressés par le travail de la terre depuis l'indépendance. Parcours qu'il a commencé à l'âge de la marelle. Une retraite bien méritée au milieu de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants avec des enregistrements (témoignages) de leur arrière-grand-père effectués à son insu comme une leçon de patriotisme pour leur Algérie libre d'aujourd'hui. Résidant à la cité Houari-Boumediène, en plein cœur de la ville de Tiaret, épuisé et diminué sur le plan santé pour tout ce qu'il avait enduré, il passe les derniers moments de sa vie, se remémorant un passé révolutionnaire, puis professionnel digne des services rendus de la part de grands hommes de ce pays. L'homme à la chéchia et la gandoura en soie n'a pas besoin de présenter un document administratif pour prouver son identité. Il garde toujours en mémoire des souvenirs et des noms de nos valeureux martyrs. Après l'indépendance, il rejoint son patelin et reste durant sa carrière la légende vivante des monts de la région de Tiaret qui connaît aussi ses vastes forêts. Sa femme hadja Badra Hallouzia issue d'une famille révolutionnaire dont le frère est l'un des éléments les plus actifs de la révolution, et a été condamné à mort et l'un des compagnons de Raid Zoubir et Hamdani Adda, brûlé vif par l'OAS.

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