L'Algérie continue dans l'objectif de consolider ses relations économiques avec différents pays. Soudan, Suisse, Malte, etc., c'est le tour de l'Iran. En effet, un forum algéro-iranien sera organisé demain à Djenane El-Mithak, sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le Premier vice-président Iranien, Ishak Jahaguiri. Cet évènement économique organisé par le ministère de l'Industrie et des Mines, est prévu pour demain, en marge de la réunion de la haute commission mixte algéro-iranienne qui se déroule du 15 au 17 décembre à Alger. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, présidera avec son homologue iranien, une séance plénière, en présence du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdelmalek Bouchouareb, et des membres du gouvernement. Par la suite, des rencontres B to B sont programmées entre les hommes d'affaires des deux pays. Cette rencontre économique représente une occasion que doivent saisir les deux parties pour développer la coopération économique bilatérale et la hisser au niveau de la qualité des relations politiques devenues plus solides depuis ces dernières années à la faveur de visites officielles de très haut niveau, dans les deux sens. En outre, l'Algérie et l'Iran ont gravi une étape remarquable dans le domaine de la coopération économique, l'Iran ayant même plaidé l'opportunité d'un fonds conjoint avec l'Algérie pour renforcer le cadre de cette coopération. Dans ce contexte, les deux gouvernements qui partagent une convergence de positions et de points de vue sur des questions stratégiques, sont disposées à intensifier leurs échanges qui restent au-dessous des potentialités et des ambitions affichées. Pour rappel, la première session du Conseil d'affaires algéro-iranien s'est tenue du 3 au 7 mai 2015 à Téhéran conformément à l'accord portant création du conseil signé le 22 novembre 2010 à Téhéran entre la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) et la Chambre iranienne de commerce, d'industrie, des mines et d'agriculture. En marge de cette rencontre, une délégation d'hommes d'affaires algériens présidée par Mohamed Laïd Benamor, président de la Caci, avait effectué une visite de travail dans la capitale iranienne, dans l'objectif de découvrir les opportunités de partenariat et de coopération. L'Algérie et l'Iran qui comptent, ainsi hisser leurs relations économiques à un niveau supérieur, ont signé en janvier 2015 un mémorandum d'entente pour la dynamisation de la coopération bilatérale. L'Iran qui opère sa sortie d'un embargo de plus de trois décennies a réussi le pari de se construire une base économique reconnue au plan international. Sa persévérance à aller de l'avant en dépit de la pression exercée par les grandes puissances lui a valu une place appréciable au niveau régional. Le pays qui pourrait récupérer sa place sur le marché pétrolier mondial après s'être délivré de l'emprise de l'embargo, notamment américain, affiche l'ambition de consolider ses acquis et diversifier ses échanges, entre autres avec notre pays, avec lequel les relations politiques ont de tout temps été excellentes. Janvier 2016, forum algéro-allemand L'épisode des forums économiques ne finit pas avec l'Iran. En effet, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se rendra en Allemagne pour une rencontre d'affaires, selon la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci). Ce forum, selon la même source, sera dédié à une série de filières prioritaires, notamment l'industrie mécanique, la sous-traitance automobile, l'électronique et électrotechnique, l'agro-industrie, les transports maritime et ferroviaire, la construction navale, l'énergie renouvelable, la pétrochimie et l'industrie chimique, le bâtiment et les matériaux de construction. Des segments qui exigent un certain savoir et un transfert de technologie, aspects sont pris en charge dans la démarche de coopération adoptée par les Allemands. L'Algérie et l'Allemagne, qui entretiennent des relations économiques stables et constantes depuis l'indépendance de notre pays, œuvrent justement dans le sens d'un partenariat stratégique basé sur ces paramètres. Les deux parties plaident également la nécessité de construire des relations de partenariat, durables et diversifiées, d'autant plus que l'Algérie s'intéresse, en particulier, à la relance de sa base industrielle, une démarche qui exige le recours à l'expertise étrangère, notamment dans les filières techniques, en contrepartie de garanties et avantages incitatifs divers.