Visant à doter le secteur de l'assainissement d'un outil de planification performant, permettant de définir la stratégie nationale algérienne en matière d'assainissement des eaux usées, le plan d'action Eau II a été lancé officiellement, hier à Alger, par le secrétaire général du ministère des Ressources en Eau et de l'Environnement, ElHadj Belkateb. En marge de la cérémonie du lancement officiel du programme eau II, Elhadj Belkateb a déclaré que «Le déroulement des travaux du schéma National de Développement de l'Assainissement (SNDA), qui a débuté il y a plus de deux ans, avec l'union européenne à travers le programme et la coopération surtout pour le secteur des ressources en eau et de l'environnement est en bonne voie. «Nous avons bénéficié déjà d'un programme très important, c'est le plan national qui est mis en œuvre à l'horizon 2030, c'est de régler la problématique d'alimentation non potable avec une vision jusqu'à 2030 pour évaluer les orientations, et les décisions à prendre comme aide à la décision concernant l'alimentation non potable», a-t-il ajouté. Indiquant que ce plan qui est financé par l'Etat algérien et la coopération européenne vient comme complément pour l'assainissement, et à travers ce plan nous avons une vision sur le traitement radical et rationnel des eaux usées et épurées, et l'impact qui est la c'est de protéger l'environnement et la population et à la fin on presque 900 million de mètres cube d'eau que nous pouvons réutiliser comme impact dans le domaine économique. «Le plan a un impact social et économique en même temps», a noté le même responsable. De son côté, la chef de la coopération, madame Navaro, a expliqué que le plan eau II était un peu difficile parce qu'il a apporté en Algérie une nouvelle méthode de coopération que l'union européenne utilise dans d'autres pays. En Algérie eau II c'était le premier programme avec l'instrument qu'on appel l'appui budgétaire qui est une modalité de mise en œuvre de l'aide au développement qui consiste à appuyer la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté des pays bénéficiaires en apportant en apportant des ressources supplémentaires au budget national à travers des transferts de fonds sur le compte du trésor. La représentante onusienne a fait savoir que «dans le cas du programme eau 2, le finance public est pour garant pour le secteur de l'eau». En se félicitant des résultats positifs du programme. Pour sa part, la directrice du programme eau II, Hassina Hamouche, a expliqué que le programme eau II englobe aussi bien l'assainissement des eaux que la lutte contre les inondations. Selon elle, le programme bénéficie de 30 millions d'euros de la part de l'Union européenne et d'un milliard de dinars fournis par la partie algérienne, obtiendra 20 millions d'euros de l'Union européenne si l'Algérie arrive à réaliser 17 objectifs comme indicateurs. Ajoutant que le programme bénéficie aussi de 10 millions d'euros d'aide complémentaire en assistance technique. Par ailleurs, elle a signalé que ce plan a pour objectif de soutenir la stratégie de l'Algérie en matière de protection des ressources en eau ; l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre les inondations dans le but de réduire les conséquences de ce phénomène. Il s'agit aussi de planifier les investissements nécessaires, d'améliorer la réglementation et l'organisation.