Dans le cadre du renforcement de leur coopération bilatérale dans les domaines de l'environnement et du développement durable, l'Algérie et la Belgique ont procédé, hier au siège du ministère des Ressources en eau et de l'Environnement, à la signature de deux conventions spécifiques pour deux projets environnementaux. Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelwahab Nouri, a indiqué que «son département et le royaume de la Belgique, ont signé deux conventions principales pour la protection de l'environnement, le premier projet concerne l'appui à la gestion intégrée des déchets dans la zone couvrant les wilayas de Mascara, Sidi Bel-Abbès et Mostaganem, celui-ci aura comme principal objectif de réduire les pertes économiques et l'impact environnemental des déchets en contribuant au développement d'une meilleure gestion intégrée des déchets ménagers et spéciaux. Et se concentrera spécifiquement sur le développement de filières de valorisation des déchets ménagers et spéciaux ainsi qu'à la prévention de la production de déchets à la source», tout en rappelant que les deux parties ont déjà réalisé un grand centre pour la gestion des déchets de maison d'une capacité d'environ 1 500 000 tonnes. De son côté, l'ambassadeur de la Belgique en Algérie, Frédéric Meurice, a fait savoir qu'«à Mascara où nous travaillons déjà depuis pas mal d'années avec les autorités locales et le ministère de l'Environnement, l'idée c'est de mettre en place une filière complète de gestion des déchets qui concerne le ramassage, le tri, la valorisation». Précisant que la partie belge participe à ce premier projet avec un montant de 9 500 000 euros. Quant au second projet, Abdelwahab Nouri, a expliqué qu'il est dédié au renforcement des capacités humaines et institutionnelles dans le domaine de l'environnement à travers une meilleure intégration de la préservation de l'environnement, dans la mise en œuvre des politiques sectorielles et dans les actions des organisations de la société civile. «Ce projet permettra aux organisations bénéficiaires ciblées par l'intervention au sein des structures publiques et de la société civile dans les secteurs de l'eau, de la santé et des transports d'intégrer la préservation de l'environnement dans leurs plans, programmes et actions», a-t-il précisé. Selon Frédéric Meurice, la partie belge contribue à hauteur de 18 5millions d'euros pour les deux projets, qui devront être exécutés et mis en œuvre durant la période 2016-2019. En outre, concernant les conséquences des changements climatiques, Abdelwahab Nouri, a indiqué que nous traversons une période de sécheresse et pour y remédier nous travaillons ensemble pour mettre en place des mécanismes. Soulignant qu'en Algérie, la réserve d'eau disponible dans les différents barrages dépasse 70%, qui est, selon lui, suffisant en attendant qu'il pleuvra. «Les eaux souterraines sont exploitées dans toutes les wilayas surtout dans les wilayas du sud», a-t-il noté.