Ne surtout pas oublier de présenter les meilleurs vœux pour l'année sportive 2016. Dans ces vœux, prier pour que nos activités sportives se démarquent de celles de 2015 et assurent une saison véritablement sportive au sens légal et plus large du terme. La violence, un phénomène qui perdure, un phénomène qui se manifeste lors de diverses rencontres. La violence un phénomène qui semble plaire à quelques-uns en lui assurant un entretien de qualité. La saison 2015 confirme une fois de plus que rien n'est fait pour enterrer la violence. Des Dirigeants et entraîneurs se libèrent facilement de leurs casquettes de gestionnaires et d'éducateurs pour pénétrer sur le terrain non pas pour calmer les esprits mais pour jeter de l'huile sur le feu et s'attaquer à des arbitres qui sifflent une faute. Notre société génère parfois des comportements individualistes contraires à l'écoute, à la solidarité et au partage. On assiste souvent sur les stades à de jets de pierres sur les arbitres parce qu'ils font appliquer les lois du jeu. Il ne sont souvent pas considérés comme des partenaires du jeu. Leurs décisions sont parfois contestées, principalement en raison d'une méconnaissance des règles. Ces comportements ont des effets négatifs sur le climat des rencontres et sur l'image du football en général. Les joueurs -comédiens ignorant totalement les règles du jeu continuent de faire leur numéro à chaque défaite. Mais hélas, l'éducateur n'intervient que rarement pour calmer ses joueurs et appuyer les décisions de l'arbitre, quelles qu'elles soient. Espérant que 2016 verra le renforcement de l'action répressive par des dispositifs préventifs afin de constituer une politique globale de gestion du «supportérisme». Aussi, «en complément des mesures permettant de sanctionner les fauteurs de troubles ou de gérer des situations exceptionnelles, il est nécessaire de penser des dispositifs préventifs permettant de désamorcer les tensions et de contribuer à la restauration d'un climat convivial et festif autour des rencontres de football.» Il est vrai, comme rapporté dans un livre publié en France que «les supporters de football ont une mauvaise image sociale dans notre pays». Un auteur d'un livre sur la violence écrivait «des stéréotypes essentiellement négatifs s'attachent à eux». Ils sont en effet souvent perçus comme des «beaufs», vivant par procuration à travers leur équipe et s'excitant exagérément pour une simple rencontre sportive, ou comme des «hooligans», porteurs d'une violence bestiale et gratuite. Si ces représentations ne sont pas complètement dénuées de fondement, elles rendent difficile l'analyse objective du «supportérisme» et influent sur son traitement médiatique. Espérant que les violences les plus radicales qui sont l'œuvre d'individus et de groupes n'opérant pas sous une forme associative soient canalisées et que des exemples soient pris sur des supporters intelligents qui offrent du beau spectacle dans les stades mais aussi, plus largement, dans la société. Que 2016 soit l'année qui verra la naissance des associations de supporters à l'échelle nationale afin que cesse à tout jamais cette violence qui fait fuir ceux qui souhaiteraient partager l'ambiance sportive. Que cette nouvelle «année sportive soit aussi celle qui verra une amélioration des conditions de travail pour les médias (presse écrite et filmée) des plates-formes pour les chaînes de télévisions afin qu'elles puissent retransmettre dans les meilleures conditions les rencontres de football». Des cabines de presse de qualité. Des vœux que des vœux pour notre foot, que des vœux pour nos activités sportives. C'est peut-être l'année du chamboulement, qui sait ? Pour l'heure, retenons qu'en 2015 : à une semaine du démarrage du championnat d'Algérie de football, les forces de l'ordre se sont mises en mode de sensibilisation. La raison, la récurrence des scènes de violences dans les stades qui donne à ce championnat une piètre réputation sur le continent. La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), a mis en place des mesures qui devront faire barrage au hooliganisme. Pour la fin de cette année, novembre a été marqué par la finale de la Ligue des champions d'Afrique. Grâce à une finale aller bien maîtrisée, avec une victoire (2-1) sur le terrain de l'USM Alger, le Tout-Puissant Mazembe a pu gérer le match retour. Les Congolais gagnent (2-0) face aux Algériens. Les Corbeaux remportent ainsi le trophée pour la cinquième fois. Le TPM devient au passage le deuxième club le plus titré en Ligue des champions, après les Egyptiens d'Al Ahly (huit trophées). L'équipe présidée par le richissime Moïse Katumbi se qualifie en outre pour la Coupe du monde des clubs, au Japon. Puis il y a eu le Mondial-U17. On assiste à une finale 100% africaine pour la deuxième fois dans l'histoire de cette compétition et du football mondial, après l'édition 1993. Au Chili, les Maliens ne vont pas jusqu'au bout de leur rêve, se heurtant à une sélection nigériane trop forte. Les Golden Eaglets s'imposent (2-0) grâce notamment à une réalisation du phénomène Victor Osimhen, 10 buts en 7 rencontres. C'est le cinquième sacre des Nigérians en moins de 17 ans. Il y a eu aussi la qualification du Ghana et du Nigeria pour la phase finale du Mondial des U20 femmes qui aura lieu en Papouasie Nouvelle-Guinée du 13 novembre au 3 décembre 2016. Les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 sont un véritable marathon, avec quarante matches en une semaine, vingt équipes sur la quarantaine encore lice franchissent le cap du deuxième tour des éliminatoires. Malgré quelques frayeurs à l'aller pour le Gabon, Burkina Faso, Ghana, Sénégal, Nigeria, Mali, Egypte et l'Algérie, tous les favoris se qualifient pour la phase de groupes décisive qui aura lieu entre octobre 2016 et novembre 2017. Seul le Togo passe à la trappe face à l'Ouganda. Le tirage au sort du dernier tour des qualifications africaines pour le Mondial-2018 aura lieu le 24 juin 2016 au Caire. C'est à l'issue d'une finale retour tendue de la Coupe de la Confédération que l'Etoile du Sahel s'adjuge son neuvième trophée continental, le deuxième en Coupe de la CAF. A Sousse, les Tunisiens battent les Sud-Africains d'Orlando Pirates (1-0), après leur avoir tenu tête (1-1) à Soweto. Arrive enfin le dernier mois de l'année. Décembre a été rose pour les joueurs de la sélections algérienne olympique. Par contre, le Sénégal ne représentera pas l'Afrique aux JO-2016, comme il l'avait fait en 2012 à Londres. A Dakar, les Sénégalais s'inclinent aux tirs au but (1-3, 0-0 à l'issue du temps réglementaire) face aux Sud-Africains, lors du match pour la troisième place du championnat d'Afrique des moins de 23 ans. Des Sud-Africains qui iront à Rio, comme les Nigérians, vainqueurs de cette CAN des U23 au détriment des Algériens (2-1). Le Tout-Puissant Mazembe aura été loin d'imiter son exploit de 2010, lorsqu'il avait atteint la finale du tournoi. A Osaka, au Japon, les Congolais s'inclinent (2-1) face aux Mexicains du CF America. Ils finissent ainsi sixièmes. Le Français Patrice Carteron annonce qu'il quitte son poste d'entraîneur. Trois jours plus tôt, les champions d'Afrique avaient été balayés (3-0) par les Japonais de Sanfrecce Hiroshima, en quart de finale.