Outre l'aspect économique et les exigences liées à la nouvelle conjoncture, le message du président Bouteflika a mis en exergue, encore une fois, l'importance de la préservation de la sécurité et la quiétude pour le développement et aussi l'impérative lutte contre l'extrémisme religieux. Hier à partir de Constantine, l'appel a été lancé pour défendre l'image de l'islam et la lutte contre la fitna et tout ce qui touche à la sécurité et aux valeurs de notre société. En effet, «Il est de notre devoir, nous, Algériens, de défendre l'image de notre religion, car nous avons su comment faire de notre référent un rempart contre l'extrémisme et une voie de modération, et de notre patrie une école universelle de paix et de réconciliation, forte de la maturité de notre peuple et de son attachement aux hautes valeurs d'unité, d'altruisme et de cohésion sociale», a insisté le chef de l'Etat dans son message. Et de déplorer : «Le terrorisme a terni l'image de l'islam, jeté les musulmans dans l'égarement et permis aux non-musulmans d'attenter au Coran et de discréditer le prophète (QSSSL) dont la véracité des paroles, la douceur de caractère et l'honneur de la prophétie ne sauraient faire l'objet d'un quelconque doute». Le Président a appelé, dans ce contexte, les «valeureux imams et chouyoukh à poursuivre leurs efforts à même de prémunir nos enfants contre les idées destructrices et l'extrémisme religieux et battre en brèche les thèses et références douteuses du terrorisme qui tente de justifier sa barbarie par une interprétation fallacieuse des textes du Coran et de la Sunna». Le président de la République a, par ailleurs, affirmé que la société algérienne était parvenue, grâce à son référent et à la sagesse de ses enfants, à éteindre le feu de la fitna et à mettre fin à l'extrémisme et à la violence. «Vigilante et aguerrie, elle saura faire face au moindre danger qui pourrait guetter ses enfants et à la première des tentatives d'endoctrinement de ses jeunes», a affirmé le président Bouteflika dans son message lu en son nom à par Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République. Par ailleurs, le président de la République a affirmé que «l'élévation spirituelle de l'âme n'épouse sa plus belle conception que dans une assemblée où le nom d'Allah est évoqué, Sa gloire exaltée et Sa parole récitée par les croyants en quête de purification de leur âme et de rassérènement de leur cœur». «Votre rencontre bénie à l'occasion de la 17e édition de la semaine nationale du Coran, se présente telle une précieuse occasion pour glorifier le Coran, cette Constitution qui sert de guide aux pieux de par le monde... une halte pour se pencher sur la sagesse supérieure que renferme ce texte et l'ordre et l'harmonie de ses mots qui édictent les enseignements dont nous nous imprégnons aujourd'hui», a souligné le chef de l'Etat à l'adresse des participants.