Le 31 janvier 2016 a été dramatique pour 14 candidats à l'immigration clandestine qui ont pris le large à bord d'une embarcation en bois équipée d'un moteur à partir de la plage de Sidi Salem, dans le chef-lieu de la wilaya d'Annaba. Selon nos informations, la majorité des ces harraga, originaires des deux villes Annaba et El Tarf, ont vu leur embarcation chavirer dans les eaux territoriales pour être interceptée ces deux derniers jours par les gardes-côtes de la marine nationale au lieudit Segleb, une plage située à la frontalière algéro-tunisienn, à Oum Tboul. Presque tous sont portés disparus et seules 5 personnes ont survécu au naufrage. Parmi les 8 individus qui se sont certainement noyés, un corps a été repêché lors d'une opération de sauvetage qui a duré toute la nuit à l'aide de 4 semi-rigides de la marine nationale et 4 maitres-nageurs dépêchés par l'unité de la Protection civile de la wilaya d'El-Tarf qui n'ont pas réussi à repêcher les autres corps, a-t-on informé. Depuis le mois de décembre dernier, le phénomène de l'immigration clandestine a repris avec force comme ce fut le cas depuis son extension durant l'année 2006. L'exploit qu'avaient effectué les jeunes du quartier de la Plaine-Ouest d'Annaba avec 21 embarcations de fortune qui avaient pris le large et qui sont arrivés sur l'autre rive pendant la période de décembre à janvier 2016 a poussé de nombreux candidats à tenter leur chance. Soit 200 candidats ont réussi à atteindre l'autre rive de la Méditerranée et environ 250 individus ont été interceptés durant la même période. 17 candidats à l'immigration clandestine se font passer pour des Syriens 17 candidats à l'immigration clandestine originaires de la ville d'Annaba ont pris le large vers l'Italie depuis une semaine à bord d'une embarcation de fortune et n'ont pas donné signe de vie. Les jeunes harraga ont été fort heureusement retrouvés par un navire marchand qui les avaient secourus et remis aux autorités italiennes, a-t-on appris de sources dignes de foi. Les parents de ces candidats à l'immigration qui se sont embarqués à partir des côtes de Chetaïbi, distante de 70 km de l'ouest du chef-lieu de la wilaya d'Annaba, ont pris d'assaut la base maritime des gardes- côtes pour signaler la disparation de leurs enfants en mer. D'après un parent d'un des harraga, les autorités italiennes ont confirmé qu'un groupe de 17 personnes a été intercepté et pris en charge par un bateau à quelque 70 mille marins qui les a conduit en Italie après que les jeunes en question se sont fait passer pour des réfugiés syriens en fuite, indique-t-on. A noter que depuis le début du mois de décembre 2015, une vague de jeunes harraga de l'est du pays ont tenté de rejoindre l'île de la Sardaigne pour regagner les portes de l'Europe et pouvoir s'infiltrer dans les rangs des Syriens afin d'avoir le statut de réfugié.