Le Salon professionnel international de la sécurité industrielle et de l'environnement «Exposafety» se tiendra du 17 au 20 mars prochain au centre des conventions d'Oran (CCO). «Cet évènement réunira des décideurs du secteur de la sécurité industrielle et environnementale, et des fournisseurs nationaux et internationaux du domaine», a indiqué la directrice de l'entreprise organisatrice «Smart event», Nadjiba Grine. La première édition de ce salon avait eu lieu dans la wilaya de Skikda et le choix de la deuxième a été porté sur la ville d'Oran pour sa «situation géographique et stratégique en tant que pôle industriel pétrochimique et portuaire aussi important que sensible», a-t-elle souligné. Les exposants seront répartis en deux catégories : la première concerne la sécurité industrielle, la prévention et la protection contre la malveillance et le feu, la sécurité des hommes et des biens et les informations. La deuxième catégorie regroupe, quant à elle, des exposants actifs dans des domaines qui ont trait à l'environnement : prévention et protection contre les risques environnementaux (risques de pollution, risques biologiques...), santé et bien-être au travail, a-t-on indiqué. Il faut savoir qu'une étude américaine a démontré que plus de 5 millions de personnes meurent annuellement dans le monde à cause de la pollution. Cette étude visait à quantifier les causes de décès et de maladies invalidantes au niveau des pays sur une période de 23 ans, montre que la Chine et l'Inde comptent pour 55% des décès provoqués par la pollution de l'air, avec 1,6 million de victimes en Chine et 1,4 million en Inde en 2013. Pour la Chine, la combustion du charbon est le plus grand contributeur de la mauvaise qualité de l'air. Cette énergie fossile est responsable de la mort de 366 000 Chinois par an, a déterminé Qiao Ma, une chercheuse de la faculté de l'environnement à l'université Tsinghua à Pékin, qui a contribué à ce rapport. Elle a aussi calculé que le nombre attendu de morts prématurées en Chine se chiffrera entre 990 000 et 1,3 million en 2030 sans des objectifs plus ambitieux que ceux fixés aujourd'hui pour s'attaquer à la pollution. En Inde, la combustion de bois, de bouses sèches et d'autres biomasses dans les habitations pour cuisiner et se chauffer est une source majeure de la mauvaise qualité de l'air, ont déterminé ces chercheurs. «Actuellement, la pollution de l'air à Pékin et New Delhi dépasse certains jours les 300 micro-grammes de particules fines par mètre cube d'air, soit huit à dix fois la limite estimée nécessaire pour que la population puisse préserver des poumons et un système cardiovasculaire en bonne santé», a expliqué vendredi Dan Greenbaum, président du Health Effects Institutes à Boston (Massachusetts, Nord-est). Il est à noter que «la pollution de l'air est le quatrième plus grand facteur de mortalité mondialement et de loin la première cause environnementale de maladies» a précisé Michael Brauer, professeur à la faculté de santé publique de l'université de Colombie-Britannique à Vancouver, au Canada.