Anti-rubéoleux, anti-ourlien (oreillons) et anti-pneumococcique, sont les nouveaux vaccins officiellement introduit dès avril prochain dans le calendrier national de vaccination, a annoncé le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Ismail Mesbah. Le même responsable a expliqué dans une déclaration rapportée par l'APS, que l'introduction de ces nouveaux vaccins entre dans le cadre des mesures prises par les autorités publiques pour l'actualisation du programme élargi de vaccination conformément aux exigences de l'ère, aux données épidémiologiques du pays et aux recommandations de l'OMS. Dans le cadre de ce calendrier et en vue de rationaliser l'utilisation de ces vaccins, une stratégie dédiée aux maladies ciblées a été adoptée et un système de contrôle de toutes les données biologiques sur les maladies ciblées mis en place pour l'introduction de ces vaccins sous forme de vaccins associés ou de nouvelles prises supplémentaires, a t-il ajouté. Dans son côté, le président de l'Association algérienne de pédiatrie, le Pr Abdelatif Bensnouci, a qualifié ce nouveau programme de vaccination de «pas gigantesque favorisant la réduction de la mortalité infantile due à certaines maladies contagieuses». Par la même occasion, Ismail Mesbah a tenu à rappeler que «la mortalité infantile est passée de 46,8 décès pour 1 000 naissances vivantes en 1990 à 24,8 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2009, puis à 22 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2014». Il est à noter que ce nouveau programme de vaccination, applicable dès avril, vise à réduire encore d'avantage la mortalité infantile. A noter que les enfants nés avant avril 2016 ne sont pas concernés par ces nouveaux vaccins. Boudiaf : pas de différence entre le privé et public Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a informé que le nouveau système de santé exige de ne pas faire la différence entre le secteur privé et public. Lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Khenchala, le premier responsable du secteur a souligné que ces deux secteurs doivent être complémentaires, ajoutant que de nouveaux mécanismes de prise en charge des patients par les établissements sanitaires privés doivent être trouvés. Par ailleurs, les cliniques médicales mobiles sont «tenues d'aller jusqu'aux patients, particulièrement lorsqu'il s'agit de moudjahidine», a indiqué M. Boudiaf qui devait présider, dans la soirée, une séance de travail avec les cadres locaux de son département au Musée du moudjahid.