Le dossier libyen demeure au centre des préoccupations des pays du continent, très affectés par les répercussions d'une crise qui dure depuis plusieurs années encourageant l'insécurité et le désordre dans toute la région. Annoncée, il y a quelques jours, par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, la tenue de prochaine réunion des pays voisins de la Libye a été confirmée, hier, par le gouvernement tunisien. En effet, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemais Jhinaoui, a indiqué que son pays comptait abriter «très prochainement» une réunion des pays voisins de la Libye pour examiner les moyens d'aider le gouvernement d'union nationale à rétablir la paix et la stabilité dans ce pays. Rapporté par un quotidien tunisien, le ministre a souhaité que les factions rivales en Libye réussissent à régler leurs problèmes et que le Parlement libyen approuve le gouvernement d'union nationale annoncé récemment, mettant en garde contre toute intervention militaire qui ne ferait, a-t-il dit, que retarder un règlement politique de la crise. Le chef de la diplomatie tunisienne a rappelé «la convergence de vues » entre son pays et l'Algérie concernant la crise libyenne, leurs efforts pour parvenir à une solution politique et leur refus catégorique à toute intervention militaire étrangère.