Antar Yahia est né le 21 mars 1982 à Mulhouse en Alsace, il est d'origine chaouie, de la ville de Sedrata dans la wilaya de Souk Ahras. Il est le premier joueur binational à profiter de la nouvelle loi FIFA concernant la nationalité sportive (loi qui sera renforcée en 2009) grâce au président de la Fédération algérienne de football Mohamed Raouraoua ainsi qu'au directeur technique de l'Equipe nationale d'Algérie Stephane Pauwels. Il devient ainsi l'initiateur d'un nouveau phénomène beaucoup critiqué en France concernant les binationaux, surtout de la part de Michel Platini, président de l'UEFA (Union européenne de football). Antar Yahia international du football français des U18 a été l'un des quatre premiers footballeurs à avoir obtenu la permission de changer de patrie le 3 janvier 2004, il est devenu le tout premier joueur binational à bénéficier du nouveau règlement à l'occasion d'une rencontre de football de l'équipe d'Algérie des U23 comptant pour la qualification pour les Jeux olympiques, ce jour là à Blida, il avait inscrit l'unique but du match face au Ghana. Antar yahia est né en France plus spécialement à Mulhouse (Haut de Rhin), à l'âge de quatorze ans, il rejoint le FC Sochaux pour effectuer une formation professionnelle dans le domaine du football qu'il finit au sein de l'Inter de Milan. Sa carrière professionnelle commence lorsqu'il est prêté par l'Inter de Milan en 2001 pour le SC Bastia. Il fait ses débuts en équipe première le 16 janvier 2002 contre l'Olympique Lyonnais en remplacement de Cedric Uras à la 43e minute. Il y reste quatre années où il réussit dans son poste et de là il est transféré à l'OGC Nice. Les clubs qu'il a connus durant sa carrière footballistique sont l'Inter de Milan, le SC Bastia, l'OGC Nice, le VFL Bochum, Annas Riad, FC Kaiserlaustern, ES Tunis, Platanias, l'Anger SCO et l'US Orléans. Il a fait partie de la sélection de l'équipe de France des 16 ans, celle des 18 ans puis l'équipe olympique algérienne des 23 ans puis l'Equipe nationale algérienne de 2004 à 2012, il a joué plus de cinquante-quatre matches et a marqué 6 buts dont celui du mémorable match d'appui face à l'Egypte à Oum Dourmane au Soudan : un but d'anthologie. «J'ai tiré de toutes mes forces à raz de terre, le gardien égyptien a attrapé la balle, j'ai essayé un bolide en plein centre de la cage, il l'a attrapé, il ne me restait que de placer un jolie tir dans la lucarne droite, un angle que l'on surnomme dans le jargon arabe dialectal «Ouine yasskoune echitane» là où habite le diable, Issam el Hadhari n'a rien pu faire. Antar Yahia avait des qualités dans le marquage individuel, des qualités défensives avec un jeu d'interception doublé d'un engagement physique des plus remarquables que ses capacités offensives. Une grande endurance de course qui fait de lui un milieu défensif type. Son sens du jeu d'autre part lui a permis d'être un joueur polyvalent. Antar Yahia est le joueur le plus sobre dans son jeu, le plus discret, le plus régulier mais aussi le plus efficace, d'ailleurs sa longévité au sein des Vert et Blanc, plus de dix ans en est une preuve palpable. Antar Yahia sait jouer juste. Et juste et méritée sera sa carrière que ce soit dans les clubs européens ou en sélection nationale. Très jeune, il a formé la charnière centrale de l'Equipe nationale algérienne avec ses compères Madjid Bouguerra, Rafik Halliche, Nadir Belhadj et autres. Il est incorporé par Rabah Saâdane au sein de la formation des guerriers du désert, c'est le grand début pour cet excellent footballeur qui sera sur tous les fronts du football algérien avec ses hauts et ses bas. Il deviendra le bourreau de l'Egypte du Mondial sud-africain. Sa carrière s'est terminée à sa demande à un âge où d'autres se seraient épanouis. Il faut dire que le joueur a été trop sollicité que ce soit avec son club qu'avec l'EN, alors il a suivi la décision d'arrêter d'être sélectionné comme Nadir Belhadj, voulant sortir par la grande porte. Antar Yahia est et sera toujours la coqueluche du football algérien tellement ce joueur est porté dans les cœurs des One, two, tree, viva l'Algérie.