Des éléments de la sûreté urbaine de la commune de Béni Tamou (localité située à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Blida) ont réussi un coup de force, ayant permis l'arrestation de cinq individus. La semaine, qui vient de s'écouler, a mis en émoi les citoyens de cette localité qui a connu une affaire assez grave qui nous interpelle tous au sujet de notre sécurité à l'intérieur même de nos demeures. Selon la cellule de communication de la wilaya de Blida, une jeune femme qui vaquait tranquillement à ses occupations à l'intérieur de son logement remarqua de sa cuisine, la présence d'un individu à l'intérieur de la cour de sa villa, à Béni Tamou. Tout en ouvrant la porte pour lui demander des explications, elle fut violemment frappée par le sinistre personnage qui la menaçait à l'aide d'une grande épée. Elle fut par la suite traînée à l'intérieur de la maison avec deux de ses complices. La victime eut ensuite les pieds et les mains liés, avant de lui placer du sparadrap sur la bouche pour l'empêcher d'appeler à l'aide. Son fils, âgé de 5 années, fut ramené par l'un des agresseurs qui lui mit un couteau sur la gorge en menaçant de l'égorger si la mère ne leur indiquait pas l'endroit où elle cachait ses bijoux et l'argent de son mari. Deux des agresseurs montèrent ensuite à l'étage où ils découvrirent une petite armoire blindée qu'ils ramenèrent au rez-de-chaussée afin de la faire sortir de la maison et l'ouvrir plus tranquillement. Grâce à l'arrivée d'un parent qui pénétra dans la maison et qui fit fuir les Cependant, la victime a eu la vie sauve. La jeune femme, une fois libérée, s'empressa de déposer une plainte de la sûreté urbaine de Béni Tamou qui déclencha une enquête menant à l'arrestation, en un temps record, d'un des agresseurs. Les autres complices, craignant d'être impliqués envoyèrent un parent de la jeune femme qui la menaça d'enlever sa fille mineure si elle n'affirmait pas aux policiers qu'elle ne reconnaissait pas en eux ses voleurs. Mais les limiers de la police réussirent à identifier le principal instigateur qui n'était autre qu'un parent du mari de la victime. Il fut arrêté ainsi qu'un cinquième complice et le joaillier qui acheta la chaîne en or retirée du cou de la victime. Présentés avant-hier jeudi à la justice, cinq des mis en cause ont été placés en détention préventive alors que le joaillier a été cité à comparaître directement à l'audience.