A partir de la prochaine rentrée universitaire, des changements seront introduits dans la fiche de vœux de préinscription à l'université, a annoncé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, à Alger. A cet effet, le premier responsable de secteur a affirmé, qu'en attendant la mise en place d'un nouveau système d'inscription qui mettra fin aux recours et aux demandes de transfert, qui fixe les moyennes d'accès à toutes les spécialités universitaires et qui permet à l'étudiant de faire ses choix sans passer par la préinscription, il sera procédé dans une première étape à la révision de la fiche de vœux de préinscription, précisant que cette dernière sera limitée à cinq au lieu de dix choix. M. Hadjar a affirmé, dans une déclaration rapportée par l'APS, qu'avec ce nouveau système, que son département compte mettre en place dans les prochaines années, «il n'y aura plus de préinscription et donc plus de recours ni de demandes de transfert». Le ministre a souligné, à l'ouverture des travaux de la conférence nationale des universités,que le système d'orientation des étudiants, adopté depuis des années et fondé sur le traitement par ordre décroissant et systématique de la fiche de vœux, «n'a pas toujours été à la hauteur», même s'il a facilité l'opération pour l'administration. «Cette procédure a fait accroître considérablement le nombre de demandes de transfert qui a atteint les 120 000 demandes l'année dernière», a précisé M. Hadjar. Par la même occasion, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a mis l'accent sur la nécessité d'unifier et d'harmoniser les cursus du doctorat, tout en prenant en charge les facteurs qui entravent la soutenance des doctorants dans les délais, appelant les commissions spécialisées à examiner la question de l'unification des cursus du troisième cycle et à prendre en charge les facteurs qui entravent la soutenance des thèses dans les délais, précisant que la durée d'élaboration d'une thèse était de quatre années en moyenne. «Pour la mise en place du système LMD, une phase de transition s'imposait pour assurer un passage aisé du système classique vers le nouveau mais cette phase s'est prolongée dans le temps, induisant une certaine opacité, bien que les diplômes décernés par les deux systèmes aient la même valeur», a soutenu le ministre. Il est à noter que la prochaine rentrée universitaire accueillera 99 000 nouveaux sièges pédagogiques et plus de 55 000 lits, d'où la nécessité d'accélérer la cadence de réalisation de plusieurs de structures universitaires.