«La sécurité et la stabilité du pays constituent une ligne rouge, et leur préservation est un devoir sacré pour tous.» C'est avec ces propos que le président du parti Tajamoue Amal El-Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, s'est exprimé lors d'un meeting populaire tenu, vendredi à Aflou (Laghouat). Amar Ghoul a estimé que «la responsabilité de la défense de la sécurité du pays et la préservation de sa stabilité sont la responsabilité de tous, et n'incombent pas aux seuls services sécuritaires et institutions de l'Etat». Toutefois, il a ajouté que «nous faisons face aujourd'hui à de grands défis, notamment le défi sécuritaire», avant de rendre hommage à l'Armée nationale populaire et aux autres corps sécuritaires qui font preuve de beaucoup de détermination pour renforcer la sécurité et la quiétude du pays. De son côté, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé à renforcer l'immunité nationale à travers une politique consacrant la justice sociale et la démocratie. A l'ouverture de la conférence wilayale d'Alger en préparation de la conférence nationale prévue à la fin du mois courant, Louisa Hanoune a affirmé que «le renforcement de l'immunité nationale exige une politique socio-économique qui consacre la justice sociale, la démocratie, le respect des libertés et le multipartisme outre le parachèvement du processus de paix et de réconciliation nationale et le traitement audacieux de tous les dossiers en instance afin de fermer la porte devant tout chantage étranger», ajoutant que l'enjeu de la guerre de libération pour l'indépendance est toujours de mise, appelant tout un chacun à œuvrer pour la sauvegarde de l'Etat et à faire face à toute tentative et processus susceptibles de menacer la paix et l'indépendance nationales. A cet égard, elle a mis en garde contre les conséquences de la persistance de la tendance socio-économique actuelle, soulignant que l'Algérie est entourée de «volcans qui risquent de mener vers une guerre globale suite à des interventions militaires étrangères, notamment en Libye». En ce qui concerne le retour de Chakib Khelil en Algérie, la SG du PT a signalé que «le retour du citoyen Chakib Khelil en Algérie est jusqu'à maintenant un non-événement. Les poursuites judiciaires contre lui ont été suspendues». Makri appelle à faire prévaloir l'intérêt suprême du pays. Pour sa part, le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderrezak Makri, a appelé à faire prévaloir l'intérêt suprême du pays et à éviter les conflits marginaux qui menacent l'avenir de la nation. Lors d'un meeting animé à El-Bayadh, le président du MSP a appelé à resserrer les rangs pour préserver l'intégrité nationale. Abderrezak Makri a, toutefois, mis en garde contre «les conséquences d'une implication de l'institution militaire dans des conflits politiques» soulignant son rôle important dans la défense de la souveraineté et de l'unité nationales. S'agissant du retour de Chakib Khelil, Makri s'est interrogé «comment veulent-ils que le peuple algérien fasse confiance à ses dirigeants, alors que Chakib Khalil rentre en Algérie innocenté et honoré». «C'est l'Etat présidé par Monsieur Abdelaziz Bouteflika qui avait dit que (Khelil) a détruit l'économie nationale, constitué une association internationale de malfaiteurs et fait des ravages avec la corruption au sein de la Sonatrach avant de fuir l'Algérie. C'est le même Etat présidé par Monsieur Bouteflika qui dit aujourd'hui qu'il est innocent, intègre et compétent. C'est la logique du vainqueur au sein de cet Etat ni plus, ni moins», a-t-il souligné. Par ailleurs, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Mohamed Dhouibi, qui présidait une rencontre des militants de son parti à M'sila, a évoqué le défi sécuritaire auquel est confronté le pays, estimant qu'il ne peut être relevé que par «le renforcement du front intérieur (à), par la prise de conscience des jeunes et par la non-exploitation politique des résultats qu'obtient l'ANP en défendant le pays et en luttant contre le terrorisme». Quant au retour de l'ancien ministre de l'Energie, Mohamed Dhouibi a signalé que «les indices de l'absence de la justice étaient évidents. Les déclarations de certains partis du pouvoir évoquant son innocence et sa compétence le prouvent. Pour nous, c'est une preuve que l'Etat de droit n'est pas consacré en Algérie et que le rôle de la justice et son indépendance sont absents. Nous avons insisté sur ça à plusieurs reprises. Pour nous, il s'agit également d'une provocation contre les citoyens».