37 partis politiques et quelque 300 associations devront prendre aujourd'hui à un «grand meeting» à la coupole du 5 Juillet autour d'une «grande force politique», appelée à «soutenir le programme du président de la République mais aussi à sensibiliser sur la menace terroriste et faire des propositions face à la crise économique», selon le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani. L'initiative est portée notamment par le FLN, le parti Taj de Amar Ghoul et l'Alliance nationale républicaine (ANR) outre des associations et de syndicats dont l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Le Rassemblement national démocratique (RND) a déclaré ne pas prendre part à ce meeting. La divergence entre le FLN, principal initiateur de ce meeting et le RND est apparue suite au refus de Saâdani à la proposition du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier ayant appelé à relancer l'alliance présidentielle sous une autre forme, intégrant les partis TAJ et le MPA de Amara Benyounès. Le RND, pour sa part, a refusé d'adhérer à l'initiative du FLN de créer une «force politique pour le progrès dans la cohésion et la stabilité». Fort de sa majorité, le FLN estime que le rôle de «locomotive» lui revenait de droit et n'avait pas à se «mettre sous la coupe du RND», soulignait Amar Saâdani. Il considère aussi que l'alliance fait appel à une «coalition limitée alors que le FLN milite pour un large soutien au président de la République». Le RND répondait dans les mêmes formes à l'initiative du FLN et dit ne pas voir de nécessité à se fondre dans le moule de la formation de Saâdani. Le MPA de Amara Benyounès ne semble pas disposé à participer au rassemblement de mercredi. Les déclarations de son secrétaire général à voter en faveur de candidats FFS, lors des dernières élections du Conseil de la nation, dans les circonscriptions où le parti n'était pas représenté, ont été mal accueillies par le FLN, souligne-t-on.