Le ratissage des forces de l'Armée nationale se poursuit toujours dans les maquis des groupes terroristes de l'ex-Groupe islamique armé (GIA) et le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) à Lakhdaria, wilaya de Bouira. Comme nous l'avons donné dans notre précédente édition, le premier bilan établi par le ministère de la Défense nationale fait état de 7 terroristes abattus et de plusieurs armes de guerre récupérées. Toujours et selon le communiqué du ministère de la Défense nationale, l'opération de ratissage se poursuit toujours avec un bouclage de la zone d'opération afin de ne laisser aucune chance au reste des groupes armés qui activent dans cette vaste forêt. Dans un premier bilan, le ministère de la Défense a précisé que dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une opération de ratissage et de bouclage menée près de la zone de Moumlil à la commune de Lakhdaria, wilaya de Bouira/1re Région militaire, un détachement de l'ANP a abattu 7 terroristes. Au cours de cette opération, 4 pistolets-mitrailleurs de type Kalachnikov, 1 fusil à répétition, 1 autre à lunettes, 4 chargeurs de munitions garnis et 8 téléphones portables ont été récupérés, tandis que 2 abris pour terroristes ont été détruits», a encore précisé le MDN. Cependant, quelques heures seulement après la neutralisation des 7 terroristes, le ministère de la Défense nationale (ANP) a indiqué qu'il a été procédé à l'identification des éléments du groupe armé islamiste, il s'agit de «R. Ali» alias «bou El-Abbes», «B. Baha-Eddine», alias «Khetab El-M'sili», «M. Ammar» alias «Ami Chouaïb», «A. Issa» alias «Saad El-Blidi», «B. Mohamed» alias «Bouzenad», «Z. Lamine» alias «Abou Aymen» et «H. Ahcene» alias «Yasser El-Blidi». Parallèlement à cette opération d'envergure, le ministère de la Défense a ajouté que les forces armées ont interpellé 4 éléments de soutien aux groupes terroristes à Oran / 2e RM et Boumerdès». Selon des sources généralement bien informées, les terroristes abattus sont des vétérans-djihadistes, qui ont activé dans les rangs des sanguinaires du GIA et GSPC, aile armée de l'ex-Front islamique du salut (FIS). Malgré les mesures de clémence entreprises par l'Etat à savoir, la concorde civile et réconciliation nationale, ces égarés ont refusé de déposer les armes. L'endoctrinement dont ont fait l'objet ces individus ne leur a pas permis de profiter du «pardon» qui leur a été proposé, croyant toujours à leur diabolique projet visant à instaurer une «califat» ou un Etat islamique dans le pays. Ces «djihadistes» qui étaient tous des militants de l'ex-Front islamique du salut (FIS) et qui ont activé sous les couleurs du GIA et GSPC ont fait allégeance à l'organisation criminelle Al-Qaïda au Maghreb islamique. Certains de ces groupes ont même revendiqué leur ralliement à l'actuelle entreprise criminelle de l'Etat islamique plus connu de «Daech». Pour l'Algérie, ces transmutations d'appellations sont un «non évènement», du moment que si les noms changent, il n'est pas de même pour le projet, l'idéologie et la barbarie. Contrairement à l'ensemble des pays dans la lutte antiterroriste, l'Algérie a fait exception. Grâce à l'expérience acquise dans ce domaine, les forces armées (tous corps confondus) ont réussi à vaincre sur le terrain ce fléau qui continue de menacer les quatre coins du monde. Il ne reste uniquement à nos politiciens que d'achever le formidable travail des forces de sécurité pour anéantir et à jamais ce «Cancer», qui ne disparaîtra qu'après son éradication à partir de ses racines.