A J-13 de l'examen national du baccalauréat, les efforts des pouvoirs publics se multiplient pour garantir réussite et bon déroulement de cet événement important pour passer à l'étape supérieure. Ministère de l'Education nationale, ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et ministère de la Poste et des TIC, les trois sont impliqués dans les préparatifs de cette épreuve annuelle. A cet effet, les responsables de ces ministères, Nouria Benghebrit, Noureddine Bedoui et Imene Houda Faraoun se sont réunis, hier, afin d'évaluer les mesures prises de chaque tutelle pour assurer le bon déroulement des épreuves. Nouria Benghebrit insiste sur la lutte contre la fraude. Un examen d'une telle envergure devrait s'assoir sur la transparence et la crédibilité pour garantir un bon niveau pour avoir accès à l'enseignement supérieur. Pour ce faire, Nouria Benghrebrit explique que la qualité des sujets du baccalauréat qui seront basées sur la compréhension est le seul moyen pour combattre la fraude. La ministre dit changer progressivement vers un type d'apprentissage qui se présente en l'élaboration des sujets du baccalauréat basés sur la compréhension des matières scientifiques et sur les valeurs morales dans la formation des encadreurs et des élèves et ce à partir de la prochaine rentrée scolaire. Pour cette année, la première responsable du secteur de l'éducation dit maintenir les mêmes dispositions de l'année dernière. Cependant, il y aura un changement en ce qui concerne les horaires, les candidats débuteront l'examen à 8h30 au lieu de 8h, et les retardataires ne seront pas acceptés afin d'éviter la fraude. Une autre mesure rigoureuse prise cette année, c'est l'exclusion pour une durée de cinq ans pour tout candidat qui possède un téléphone portable. A ce sujet, la ministre souligne que «même s'il ne l'utilise pas, cela représente une tentative de fraude». Rappelant que l'année dernière, des sujets avaient été filmés par les candidats et distribués sur les réseaux sociaux pour obtenir les réponses. Dans ce sens, les efforts entre les deux ministères de l'Education nationale et de la Poste et des TIC s'accentuent pour éviter le même scénario de l'année dernière. En effet, les candidats munis de téléphone portable utilisaient la 3G pour diffuser les sujets. Cette année, le ministère de la Poste s'en occupe pour établir un système de brouillage afin que les candidats n'aient pas recours à internet. Selon les chiffres de l'Office national des examens et concours (Onec), le nombre des élèves candidats au baccalauréat est de 818 520. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a, pour sa part, mission d'assurer les cartes d'identités biométriques à tous les candidats avant le jour des épreuves.