La deuxième édition du forum algéro-britannique se tiendra, aujourd'hui à Alger, où une centaine d'hommes d'affaires vont discuter et conclure des contrats de partenariat dans différents secteurs d'investissement. Organisé par le ministère de l'Industrie et des Mines en collaboration avec l'agence Developing Markets Associats (DMA), cette rencontre prévoit la tenue d'une séance plénière et des ateliers de travail dédiés à différents secteurs tel que les finances, l'énergie, l'industrie, l'infrastructure, la santé et l'éducation. Cité par l'APS, le PDG de DMA, Atam Sandhu a confirmé que «les hommes d'affaires britanniques commencent à comprendre la détermination du gouvernement algérien à diversifier l'économie algérienne». Le même responsable affirme que ces chefs d'entreprise sont intéressés par divers secteurs, dont le secteur industriel, les hydrocarbures, les infrastructures, les énergies renouvelables, le transport, les TIC, les finances et les services juridiques. Le transport, l'ingénierie et la logistique seront représentés par Tell Group et Sarens, les services pétroliers par Petrofac, l'ingénierie, l'installation et la maintenance des centrales électriques par Clarke Energy, la gestion des projets par Amec Foster Wheeler, et les services par Grant Thornton. Présent déjà en Algérie, AstraZeneca, le producteur des produits pharmaceutiques, participera à la rencontre, de même que DLA Piper, spécialisé dans le secteur juridique. La rencontre sera rehaussée, du côté britannique, par la présence de Richard Risby, représentant personnel du Premier ministre britannique, David Cameron, du ministre chargé du Trésor, Gregory Hands, et la présidente du conseil d'affaires algéro-britannique (Algerian British Business Council-ABBC), Lady Olga Maitland. Le haut responsable de DMA a estimé que le climat des affaires algérien est très favorable et encourageant, «la preuve, elles sont nombreuses les grandes sociétés britanniques présentes en Algérie où les opportunités d'investissement sont grandes», a-t-il constaté. Pour rappel, la première édition du forum algéro-britannique s'est tenue en décembre 2014 à Londres, en présence de près de 500 compagnies des deux parties. «Cette précédente édition a été un succès, d'où la décision d'organise une deuxième», a relevé le même responsable. Selon lui, ce forum était une occasion supplémentaire de mettre en valeur les opportunités pour plus d'investissements britanniques en Algérie, ajoutant que son pays «est toujours disponible pour accompagner l'Algérie dans la diversification de son économie». Il a également exprimé sa grande satisfaction quant à l'élargissement du partenariat entre les deux pays, en dehors du secteur hydrocarbures, affirmant à nouveau que l'Algérie est un partenaire privilégié pour le Royaume-Uni. De son côté, l'ambassadeur d'Algérie à Londres, Amar Abba, a estimé que le forum est un moment fort dans les relations entre les deux pays, et a affirmé que la coopération économique a été marquée ces dix dernières années par l'édification d'un partenariat multiforme allant au-delà du secteur traditionnel des hydrocarbures. Il a estimé que la rencontre constitue une excellente opportunité pour les deux gouvernements d'évaluer l'état de la coopération économique bilatérale et d'identifier de nouveaux créneaux pour la renforcer davantage, mais aussi pour les hommes d'affaires, afin d'approfondir leurs contacts en vue de l'établissement de partenariats mutuellement avantageux.